Standard Industrie veut croître de 20% en 3 ans
Standard Industrie est une entreprise discrète. Cette société de 130 personnes ne diffuse d'ailleurs pas son chiffre d'affaires. Ce qui n'empêche pas l'industriel roubaisien, 100% familial, d'entrouvrir ses portes à l'occasion de ses 40 ans. Quatre décennies qui lui ont permis de s'imposer dans le marché de l'aspiration et du décolmatage industriel. Une fonction stratégique : un arrêt de production dans les cimenteries - ses premiers clients - peut coûter jusqu'à 300 K€ par jour. Le savoir-faire historique de Standard Industrie est l'Airchoc, un système de canon à air comprimé qui permet de débloquer des matières pulvérulentes coincées dans les silos ou les trémies. Il pèse encore 60% des ventes de l'entreprise. Le brevet maison est passé dans le domaine public mais la société bénéficie d'une très solide réputation sur ce métier. Standard Industrie a élargi son champ de jeu à l'étanchéité des convoyeurs industriels en 2004 par rachat d'entreprise : le « liftube » est devenu à son tour un produit phare de l'entreprise, notamment pour les industries minières ou cimentières. La société a encore à son arsenal des prestations (et des matériels) de nettoyage par aspiration ainsi que le nettoyage intégral des silos et trémies, via un moteur équipé de différents outils.
Alors que se profile la transmission de l'entreprise d'Hervé Simoens, le fondateur, à sa fille Laetitia, aujourd'hui directrice de la communication, du marketing et secrétaire générale de l'entreprise, Standard Industrie porte le feu sur deux grands axes : l'international, d'abord, où elle réalise déjà 80% de ses ventes, avec des destinations prioritaires comme le Brésil et les Etats-Unis. Et à moyen terme, l'Asie du sud est et l'Afrique; ensuite l'optimisation industrielle : l'entreprise a beaucoup inventé (elle consacre 2% de son chiffre d'affaires à la R & D) depuis 40 ans, et donc multiplié les références. Elle souhaite aujourd'hui recentrer le spectre en réduisant les coûts. De quoi dynamiser encore l'entreprise et l'amener à croître de 20% dans les trois ans O.D.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Winsol va renforcer son usine française
L'ouverture du capital du Belge, spécialiste des volets roulants, devrait avoir des effets bénéfiques sur sa seule usine française.
Les parcs d'attractions : une turbine à emplois pour l'économie régionale
Derrière les attractions, une véritable industrie riche en investissements et en emplois. Panorama.
Le Douaisis veut repenser son secteur gare
L'agglomération entend régénérer les 15 ha de ce cœur urbain affecté par la déprise commerciale.
Deroo bascule dans la corbeille de Paprec
L'entreprise familiale souhaitait s'adosser à un groupe puissant pour assurer sa pérennité.
Bâtiments modulaires : Batiloc ouvre la porte à Bpifrance
Santes. L'opérateur indépendant vise une croissance de 50% dans les quatre ans
Indelec dompte la foudre à Douai
Indelec s'offre un centre d'essais qui reproduit les éclairs en miniature
La Cité des Congrès de Valenciennes sur les rails
Ouvert depuis un an, l'équipement a accueilli 75 événements et plus de 55 000 visiteurs, au-delà des espérances.
Arc double son résultat opérationnel en 2017
Le groupe d'Arques multiplie les innovations et sa dynamique de marques. Il espère renouer avec le milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2019.
La Région veut faire pousser l'agriculture bio
Région. Malgré les efforts, l'agriculture bio reste extrêmement minoritaire dans la région. Les acteurs lancent un plan à horizon 2024 pour la dynamiser
e-Valley : enfin le décollage ?
Epinoy. L'énorme base de e-logistique attend son permis de construire pour la fin d'année, et les premiers bâtiments pour fin 2019.