Une école d'ingénieurs en génie électrique voit le jour à Béthune

Les porteurs du projet de l'école avec à gauche Olivier Gacquerre, président de l'agglomération, et au centre (cravate noire rayée), Pasquale Mammone, président de l'Université de l'Artois. Les porteurs du projet de l'école avec à gauche Olivier Gacquerre, président de l'agglomération, et au centre (cravate noire rayée), Pasquale Mammone, président de l'Université de l'Artois.

La "Vallée de l'électricité" naissante dans la région s'enrichit d'une école d'ingénieurs dédiée à l'électromobilité. Elle devrait former à terme 70 ingénieurs par an.  

Béthune va accueillir dès septembre 2023 une vingtaine d'élèves ingénieurs en génie électrique. Une école d'ingénieurs en génie électrique, orientée vers l'électro-mobilité, vient en effet d'obtenir l'agrément de la CTI (Commission des Titres d'Ingénieur) à Béthune, sous l'égide de l'Université d'Artois qui l'héberge à la Faculté des Sciences Appliquées (FSA), mais surtout de celle du Littoral (ULCO) à laquelle elle est rattachée.

C'est l'émergence d'une large filière de la batterie électrique, renforcée par les différents besoins en compétences du monde économique (éoliennes offshore, EPR, hydrogène, recharge des véhicules électriques, etc) qui, après une étude de marché financée par la communauté d'agglo Béthune-Bruay, a confirmé tout l'intérêt d'un tel établissement. L'école procède d'une démarche collective impulsée dans le programme Terre d'industrie associant la Communauté d'agglo, l'université d'Artois et les acteurs économiques. Son ouverture coïncide d'ailleurs presque avec le lancement de la première gigafactory de batteries en France, ACC, à Douvrin, qui ouvrira en mai prochain, sans parler du pôle Renault Electricity dont l'activité de bacs batteries démarrera en mars 2024, ou encore du CRITT M2A qui lance un "Giga Test Center".

A terme, la nouvelle école devrait sortir quelque 70 ingénieurs par an, dont une bonne part passera par le statut d'apprenti. Une part des étudiants pourrait provenir de l'IUT voisin, l'école offrant à ses diplômés une prolongation d'études dans le droit fil de leur spécialité.

Le monde économique a du reste apporté un soutien très fort au projet, avec même des promesses de recrutement d'alternants. Parmi les noms cités figurent ThyssenKrupp, Eiffage, Veolia, EDF ou Flipo Richir.