Wecosta se diversifie hors de l'auto

[caption id="attachment_32774" align="alignleft" width="400"] Jean-François Charlet, DG de Wecosta, avec un filtre VMC conçu à Roubaix en textile thermocompressé (en noir), alternative au filtre en plastique (en blanc)[/caption]

 

 

Pourquoi ne pas utiliser les savoir-faire déployés dans son secteur historique, l'automobile, vers d'autres univers comme le bâtiment ou le ferroviaire ? C'est le pari de Wecosta, entité plastico-textile de WTX, la holding roubaisienne du japonais Maruyatsu. L'entreprise fabrique des conduits notamment pour la ventilation des habitacles ou encore ceux reliant le moteur et le filtre à air. L'usine emploie 50 personnes pour un chiffre d'affaires de 10 M€ dont 85% vers l'export. Avec sa société sœur Wevista, l'ensemble connu jadis sous le nom Westaflex compte 280 salariés. L'entreprise, membre du groupe de textile technique Clubtex et des pôles UpTex, Matikem et i-Trans, joue à fond la carte de l'innovation pour rester compétitive, grâce à son propre centre de R&D.

 

Filière régionale

Wecosta lance concomitamment trois produits nouveaux, dans une logique affichée de filière régionale. Le premier est un silencieux destiné aux VMC dans les habitations. L'habillage textile apporte des performances acoustiques importantes et surtout le produit, léger est composé de fibre textile thermo-compressée éco-responsable, alimentée par le réseau du Relais (lire par ailleurs page 34). De quoi remplacer les systèmes actuels, lourds et mélangeant plastique, métal et mousse. En parallèle, Wecosta a développé des panneaux de séparation acoustique en lin, en association avec Van Robaeys, et labellisées par le pôle Team2. Enfin, Wecosta a mis au point des systèmes de ventilation de rames de train, entièrement à base textile, pour Alstom: le produit est au moins dix fois plus léger que les systèmes actuels en acier.

L'entreprise a d'autres projets dans ses cartons comme la production d'objets textiles 3D avec un gros acteur régional des résines, dans un projet collaboratif qui serait adoubé par Matikem. Jean-François Charlet, directeur général, espère que ces produits de diversification pèseront la moitié du chiffre d'affaires dès 2020, contre 5% seulement aujourd'hui

Olivier Ducuing

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