Xavier Bertrand accuse l'Etat de "préparer l'assassinat" d'Ascoval

Le président de Région fait monter au maximum la pression sur l'Etat et Vallourec avant l'échéance du 24 octobre Le président de Région fait monter au maximum la pression sur l'Etat et Vallourec avant l'échéance du 24 octobre

La mobilisation des salariés d'Ascoval reste intense et Xavier Bertrand ne décolère pas. "On en a marre de se faire balader. On n'a pas non plus envie d'être pris pour des cons, car c'est ça la réalité !", s'est emporté le président des Hauts-de-France, le 18 octobre, jour de séance plénière. Au côté des représentants des salariés et de Cédric Orban, président d'Ascoval, Xavier Bertrand est allé plus loin en accusant le gouvernement (premier actionnaire de Vallourec) de "préparer l'assassinat" de l'entreprise placée en redressement judiciaire. C'est pourquoi, il réclame un tour de table avant mardi 24 octobre après-midi, veille de la prochaine audience au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg. "Vallourec aime gagner du temps, on les connaît ! Nous voulons cette réunion pour savoir quel sera notre avenir et arrêter de faire stresser les collègues", ajoute Bruno Kopczynski, délégué syndical CFDT.

Mais le président de la région en est persuadé, le tribunal ne rendra sa décision qu'après la visite du Président de la République, à savoir après le mois de novembre. Et ce pour éviter tout débordement lors de sa venue. "Si on respecte les gens d'Ascoval et ceux de la Région, on nous dit oui ou non pour le 24 et pas plus tard, car il n'est pas question qu'on rentre dans ce jeu", a conclu Xavier Bertrand.