Ageco Agencement (très) partiellement repris par Mobidecor

Les élus locaux ont fait part de leur soutien aux 45 salariés licenciés, la plupart des ex-Whirlpool, qui subissent leur troisième licenciement en moins de quatre ans. Les élus locaux ont fait part de leur soutien aux 45 salariés licenciés, la plupart des ex-Whirlpool, qui subissent leur troisième licenciement en moins de quatre ans.

 

Le fabricant amiénois de mobilier pour la grande distribution est repris par le groupe Mobidecor, propriété du holding familial Jestia. Seuls 36 emplois sur 81 sont conservés.  

 

Le tribunal de commerce d’Amiens a tranché : c’est Mobidecor, qui a été retenu pour la reprise de la société Ageco Agencement, spécialisée à Amiens dans la fabrication de mobilier pour la grande distribution. Avec WN, liquidée elle-aussi, l’entreprise s’était installée sur le site de l’ex-usine Whirlpool, délocalisée en 2017 en Pologne. Après l’échec de WN, celle-ci avait repris une quarantaine de salariés portant ses effectifs à 81 personnes.

Seuls 36 postes seront conservés dans le cadre de la reprise, qui prévoit également le déménagement de l’activité sur un site plus petit, de 10 000 m2 environ, dans un rayon de 30 kilomètres au maximum. L’offre de Mobidecor a été jugée plus solide que celle de l’autre repreneur en lice, un actionnaire de Caddie, pour lesquels le financement n’était pas bouclé. Mobidecor, propriété du groupe familial Jestia qui réalise 75 M€ de chiffre d’affaires, est né du regroupement de six fabricants de mobilier pour collectivités, dont Magne, Matifas ou Borgeaud Bibliothèques. L’entreprise, qui compte déjà trois usines, revendique 15 000 clients. Elle injectera 2 M€ environ sur fonds propres dans la relance de l’activité, dont le seuil de rentabilité doit être atteint d’ici deux ans. « Nous allons immédiatement envisager avec les repreneurs le maintien de leur activité sur l’agglomération », ont réagi dans un communiqué Alain Gest, président d’Amiens Métropole et Brigitte Fouré, maire d’Amiens, à l’annonce du plan de reprise. Les élus ont aussi fait part de leur soutien aux 45 salariés licenciés, la plupart des ex-Whirlpool, qui subissent leur troisième licenciement en moins de quatre ans.