Entreprises en difficulté :
mettez toutes les chances de votre côté !

"La poursuite de la relation bancaire lors de ce moment difficile pour l’entreprise est très consolidante"

Publié le 31/10/2025 par Banque Populaire du Nord / Lecture libre / Temps estimé: 2 minutes

Marion Desfontaines, Directrice Centre d’Affaires Banque Populaire Nord Accompagnement
Marion Desfontaines, Directrice Centre d’Affaires Banque Populaire Nord Accompagnement

Baisse importante du chiffre d’affaires, litige client (ou fournisseur), impayé de client, contentieux prud’homal… Mais aussi, croissance trop rapide…

Les sources de défaillance sont multiples et éprouvent, chaque jour, bon nombre d’entrepreneurs de notre territoire. Cette défaillance se traduit souvent par ce que l’on appelle la mise en « état de cessation des paiements », à savoir « une impossibilité de faire face au passif exigible au moyen de l’actif disponible ».

Cette situation difficile à vivre peut toutefois être suivie d’un véritable rebond. Sous réserve de bons et rapides réflexes. En priorité : Osez pousser la porte du Tribunal de commerce. Cette démarche permettra de caractériser le niveau de difficultés et, chaque fois que possible, de préserver la capacité de rebond de l’entreprise.

Elle doit être entreprise (engagée) le 
plus en amont possible pour bénéficier des procédures de traitement amiable 
des difficultés (confidentielles).

A l’inverse une situation compromise entraînera une décision de mise en sauvegarde ou en redressement judiciaire. Les juges consulaires, dirigeants d’entreprises de métier, exercent leur mission dans l’optique de « soigner » les entreprises en difficulté, quelle que soit leur taille, aux côtés des administrateurs et mandataires judiciaires qui vont accompagner le dirigeant dans le diagnostic de santé de son entreprise (période d’observation) afin de déterminer la stratégie à aborder en vue de redresser la situation de l’entreprise « malade et guérissable ».

Durant cette phase sensible, il est primordial que l’entreprise puisse continuer d’ encaisser son chiffre d’affaires et de payer ses charges courantes, actes nécessaires à la bonne marche de son exploitation.

Ces opérations quotidiennes doivent impérativement être assurées par une agence bancaire spécialisée. La personnalisation des services, la capacité à travailler en lien avec les acteurs du monde judiciaire sont des composantes essentielles.

Le lien établi entre l’entreprise et son interlocuteur dédié permet également de répondre aux questions du dirigeant concernant le fonctionnement global de la procédure collective et lui fournit une expertise générale à ce sujet. La poursuite de la relation bancaire lors de ce moment difficile pour l’entreprise est très consolidante : la confiance et la connaissance réciproques se trouveront fortement renforcées.

Si l’expérience demeure douloureuse, le traitement rapide des difficultés, l’accompagnement par des professionnels expérimentés, maximiseront les chances de rebond de l’entreprise fragilisée.