Sobriété énergétique et singularité managériale : même combat

"La sobriété recherchée, parfois synonyme au départ d’austérité, peut se révéler, par l’innovation qu’elle induit, source de performance économique, environnementale et sociétale."

Publié le 27/01/2023 par Equipe Eco121 / Lecture libre / Temps estimé: 2 minutes

Florence Crombez Dalmar, consultante et coach Quintesens.
Florence Crombez Dalmar, consultante et coach Quintesens.

Sobriété... c’est LE thème de ce début d’année 2023 ! Et à juste titre bien sûr, quand on considère les hausses du coût de l’énergie et aussi les exigences écologiques.

On ne peut pas y couper ; toutes nos entreprises vont devoir, d’une façon ou d’une autre, mettre en place des plans de sobriété ! Et c’est tant mieux, car chacun s’accorde à penser que le résultat sera positif, pour les entreprises et leurs factures d’énergie, mais aussi pour la planète ! Des démarches RSE, de Responsabilité Sociétale des Entreprises au sens large, sont initiées dans la très grande majorité des entreprises. Pour certaines, cela devient l’occasion de revisiter le sens de leur métier, leur organisation dans son ensemble et parfois même leur mode de gouvernance. La sobriété recherchée, parfois synonyme au départ d’austérité, peut ainsi se révéler, par l’innovation qu’elle induit, source de performance économique, environnementale et sociétale. De la contrainte naît la créativité !

Et si on s’appliquait à nous-même, managers et dirigeants, cette exigence de sobriété ? Entendons-nous : la sobriété ici ne sera pas liée directement au rationnement de nos habitudes de consommation, même si elles peuvent bien entendu être interrogées.

Il s’agit plutôt d’une sobriété de nos actions et des objectifs que l’on se fixe. L’homme aussi a un stock de ressources qui n’est pas inépuisable et doit apprendre à prendre soin de lui-même : il s’agit d’écologie personnelle. Ainsi, il sera profitable au manager, et à son entre- prise, de se concentrer sur les éléments essentiels liés à sa fonction, en allégeant ou même en supprimant ce qui est superflu !

Je définissais dans un article précédent la singularité managériale comme étant l’identité profonde du manager : une alchimie subtile entre ses motivations, ses compétences et ses comportements.

Ainsi, le manager sobre est celui qui saura valoriser ses essentiels, notamment en travaillant sa singularité managériale. En se connaissant mieux, il pourra concentrer ses actions pour tendre vers une meilleure adéquation entre ses ressources et les besoins de l’entreprise. Ainsi sobriété énergétique et singularité managériale s’allient pour une performance individuelle et collective plus durable dans nos entreprises !