Dans les coulisses du... Syndicat mixte Côte d'Opale

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau de l'Aa, réseau de surveillance de la qualité de l'air, prévention des pollutions industrielles et de l'érosion côtière, bourses aux étudiants chercheurs du littoral, " le Plus Grand Terrain de Jeux ", pour faire du territoire la base arrière de préparation des équipes aux JO de Londres... Le Syndicat mixte de la Côte d'Opale intervient sur tous les fronts du développement des territoires littoraux. Dans une vision partagée, avec des moyens mutualisés.
Présidé par Michel Delebarre, il réunit aujourd'hui 18 structures intercommunales, le Conseil régional, les deux conseils généraux et chambres d'agriculture, la CCI Côte d'Opale et l'antenne audomaroise de la CCI Grand Lille.
Aux adhérents s'adjoignent des membres associés, parmi lesquels l'Université du Littoral Côte d'Opale, le grand port maritime de Dunkerque, le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale ou les agences de développement économique. Et depuis 2005, la Flandre Occidentale et la Côte picarde – bientôt le Kent et le Medway –, signe supplémentaire d'une vision intégrée et transfrontalière de l'aménagement.

L'établissement public se compose d'un comité syndical de 122 élus désignés par les membres adhérents, d'un conseil restreint de 26 élus, de groupes de travail thématiques dans lesquels interviennent 200 personnes qualifiées et d'un réseau de techniciens appartenant aux collectivités adhérentes ou associées.
Sa structure opérationnelle est, elle, très légère : un directeur à temps partiel, Jean-Marc Plouvin – directeur général de la communauté d'agglo du Boulonnais –, deux personnels administratifs et quatre chargés de mission, dont un polyvalent mis à disposition par la Région. Le budget de fonctionnement est couvert par une contribution financière des adhérents (EPCI 75 % et CCI 25 %). Et pour chaque action menée
interviennent l'Etat, les conseils régional et généraux et les fonds européens Interreg et Feder.

Une vision transversale

Les étapes de la construction du SMCO sont autant de pierres qui ont forgé une identité littorale. La grande vague d'aménagement du territoire des années 60 en pose les bases avec, sur le littoral nord, la création de la plate-forme industrialo-portuaire de Calais-Dunkerque. Pour faire face à l'arrivée d'industries lourdes et de populations nouvelles, les responsables politiques décident en 1973 la création d'une structure intercommunale, le Syndicat d'études Calais Dunkerque (Secadu). La dynamique transcommunale est enclen- chée. Les résultats ne se font pas attendre : création de l'IUT Calais- Dunkerque la même année ou du réseau de surveillance de la qualité de l'air Calais-Dunkerque en 1976.
En 1994, le Secadu s'élargit au Boulonnais et devient le Syndicat mixte du littoral. Dans la foulée sont organisées les premières Assises du littoral. Le tunnel sous la Manche se profile, qui va profondément modifier la structuration de la côte et de la région. Le besoin se fait sentir de créer pour le territoire allant de la frontière belge à la Somme et intégrant l'Audomarois une structure unique de développement. Le syndicat mixte de la Côte d'Opale naît en avril 1996. Il a tenu en mai dernier ses 3e Assises. La réforme territoriale à venir (voir plus bas) lui offre l'occasion de structurer plus efficacement son organisation pour faire face aux enjeux à venir, parmi lesquels : le devenir des ports et la création d'une plate- forme logistique majeure, l'offre de transport en commun, l'équipement numérique, le développement de la plaisance ou l'offre résidentielle à l'attention des troisième et quatrième âges. Des chantiers transversaux qui pourront profiter de moyens toujours plus mutualisés.


Vers un Pôle métropolitain
Lors des dernières Assises du littoral (photo) une ambition nouvelle s'est exprimée : " aller plus loin dans l'organisation de notre territoire de la Côte d'Opale en proposant la création d'un Pôle métropolitain ". Le président voit dans cette mutation nécessaire " plus de coopération entre les différentes parties du territoire, une gouvernance clarifiée procurant plus de poids et de crédibilité vis-à-vis des partenaires (Etat, région, départements) et une dynamique de projets relancée ".
Plus de poids, c'est une représentation réelle avec une assemblée d'élus, accompagnée d'un conseil de développement que rejoindraient les CCI et membres associés. C'est aussi des sujets approuvés à la majorité et non plus à l'unanimité. " Mais
jamais il ne pourra s'agir d'imposer à un territoire une réalisation ou un choix auquel celui-ci se refuserait
", précise Michel Delebarre. C'est enfin un vrai budget, qui proviendrait des collectivités territoriales sur une base démographique, pour un fonctionnement plus stable

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