Exit le super-héros !
« Il faut que je sois à la hauteur ! »
« Je veux que l’on soit satisfait de moi ! »
« Oui c’est possible ! » (mais en fait non)
« Je vais vous aider ! »
Ces réflexions vous ont-elles déjà traversé l’esprit ? Ces phrases font-elles partie de votre quotidien ? Elles résonnent chez vous car elles font appel à votre besoin d’être la femme ou l’homme de la situation, que l’on puisse compter sur vous. Stephen Karpman appelle cela le syndrome du sauveur dans son célèbre triangle dramatique.
Porter une cape de super-héros a des avantages : on vous trouve empathique, à l’écoute, généreux(se). Vous créez le lien facilement et vous êtes souvent au rendez-vous des attentes. Parfois même à un plus haut niveau que ce que l’on attend de vous. Elle s’active dans le cercle professionnel mais aussi privé.
Elle est cependant parfois lourde à porter.
D’abord pour les autres : vous donnez de l’aide mais sans savoir réellement si l'autre avait besoin de ce type d’aide. Vous pourriez parfois vous mêler de ce qui ne vous regarde pas et être intrusif.
Ensuite pour vous : vous pensez aux autres avant de penser à vous-même, vous acceptez des situations qui vous coûtent en énergie et à la longue vous fatiguent.
Mais que fait-on de cela ? La première étape est de comprendre comment cette cape est venue sur vos épaules. Le plus souvent elle s’est installée dès votre plus jeune âge. Elle peut être le reflet d’un besoin inconditionnel d’être aimé, d’un moyen de lutter contre une peur de l’abandon, d’une revanche à obtenir sur quelqu’un ou encore d’un sentiment d’avoir été rejeté ou comparé. Cette cape nourrit le fait que l’estime de vous-même repose avant tout sur le regard des autres.
La seconde étape, c’est d’identifier les moyens à votre disposition pour savoir, parfois, retirer votre cape.
L’un des antidotes est de rétablir l’estime de vous-même. Créez un cercle vertueux en notant chaque soir vos 3 fiertés personnelles, cela peut vous aider à vous détacher du regard des autres.
Un autre antidote est de faire formuler à vos interlocuteurs une demande: « As-tu besoin de mon aide », « As-tu une demande à me faire ? » Plutôt que de leur imposer votre aide.
Enfin, posez-vous la question suivante : « Quand je dis non à quelque chose ou à quelqu’un, à quoi je dis oui à la place ? » Direz-vous oui à vous-même ? A une meilleure équité ?
A laisser de l’autonomie à votre interlocuteur ? Vous trouverez vite votre réponse...
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