Autorisons-nous à rêver !

Le petit garçon regarda l’étoile et se mit à pleurer. L’étoile lui dit « Pourquoi pleures-tu ? ». Le garçon lui répondit : « Tu es trop loin, je ne pourrai jamais te toucher ! » Et l’étoile lui répliqua : « Petit, si je n’étais pas déjà dans ton cœur, tu ne serais pas capable de me voir ! » John Magliola.

J’ai plaisir à reprendre cette citation qui, en plus d’être poétique, allie deux convictions fortes :

- Nous sommes attirés, « appelés » par des qualités, des valeurs ou encore des talents que nous possédons déjà et qui ne demandent qu’à se développer...

- Notre avenir trouve ses racines dans notre histoire. Dans la recherche du sens au travail, s’interroger sur ce qui nous inspire revêt toute sa pertinence... La vocation a besoin d’être révélée. Elle ne se construit pas...

Différents questionnements peuvent être utilisés pour se connecter à soi-même, à son cœur ou son âme... et ainsi permettre à une vocation d’émerger. L’exercice de « la galerie des portraits » est, à ce titre, tout à fait interessant. Il s’agit ici d’identifier ses valeurs et centres d’intérêts : Quelles sont les personnes qui m’inspirent ? Qui sont mes héros, qu’ils soient des personnages célèbres ou des personnes de mon entourage familial, amical et professionnel ? Quelles ont été mes « belles » rencontres, pour lesquelles il y a un avant et un après ? En expliquant ce que représentent ces personnes, et en identifiant les liens possibles qui existent entre elles, des valeurs porteuses de sens apparaissent. Pour comprendre ces appels, leur faire prendre tout leur sens, il peut être également très éclairant de relire son histoire de vie. Quelles ont été les étapes marquantes de mon enfance ?

Dans quel environnement me suis-je construit ? Et de se remémorer l’enfant ou l’adolescent que l’on a été. Ce que l’on aimait faire et les désirs qui nous faisaient rêver !

L’âge adulte nous amène parfois à oublier ces intuitions, extrêmement fortes parfois, que nous avons pu avoir. Les exigences de la vie en société nous poussent à prioriser l’Avoir : un métier, une fonction sociale prestigieuse, gagner de l’argent... Ces objectifs atteints, et les événements qui surviennent, nous font souvent revenir à l’Etre : Je suis manager, mais quelle sorte de manager suis-je et ai-je envie d’être ?

Une dernière conviction : nous développons des compétences dans les domaines qui nous intéressent... Alors, avec une bonne dose de volonté, un peu de patience et aussi beaucoup de pragmatisme alors, oui, le rêve peut devenir réalité !

" Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge " - Sigmund Freud