Jetta 1,6 TDI : la sobriété et l'efficacité allemandes

Première impression à l'oeil : la silhouette de la Teutone est élégante, avec son bouclier avant volontaire et son profil de berline honnête avec sa longueur de 4,64 m (9 cm de mieux que la génération précédente). L'arrière anguleux porte le design Volkswagen, sans guère de surprise, mais non sans élégance.
La dimension généreuse de la voiture lui confère une excellente habitabilité, tant pour allonger les grandes jambes que pour la garde au toit, et ce aussi bien pour les places avant qu'à l'arrière.
Ce sentiment de confort se confirme à l'assise dans des fauteuils fermes qui offrent un maintien inattendu.
L'aménagement intérieur présente le même parti pris anguleux. Tout est rectangulaire, des grilles d'aérations jusqu'à l'astucieux rangement de plafond en passant par l'interface du tableau de bord.

Les espaces de rangement sont assez nombreux. Mais pas toujours pertinents: l'accoudoir central, placé trop en retrait – impossible de s'accouder!- se soulève pour proposer un petit espace vide-poches. Mais il exige quelques contorsions inopportunes pour y accéder. Les tiroirs sous les sièges (option Pack Rangement) sont par ailleurs vraiment minuscules. En revanche, des porte-gobelets habilement placés se révèlent d'une belle praticité.

Un des plus gros volumes de sa catégorie

Point fort du véhicule, son coffre très volumineux en profondeur, que l'on peut ouvrir de l'intérieur ou avec la télécommande. Avec 510 litres, ce coffre est l'un des plus importants de sa catégorie. Il présente en outre un bel espace latéral de rangement, et peut être facilement accru en rabattant les dossiers des sièges arrière. Seul bémol sans conséquences, son ouverture est relativement limitée.

A la conduite, la Jetta 1,6 TDI 105 que nous avons essayée en boîte automatique à double embrayage DSG, se révèle très fluide. La prise en main est d'une étonnante facilité, avec un très grand confort de conduite en ville. Le moteur est si discret qu'il faut tendre l'oreille pour vérifier qu'il est en route. La motorisation reste assez silencieuse à plus grande vitesse, l'habitacle étant en outre bien insonorisé. Il n'en va pas de même de la climatisation, très efficace, mais au prix d'une grosse montée des décibels.

A noter une petite faiblesse de la version TDI 105 en côte, où la Jetta manque un peu de reprise et où le changement de vitesse en mode sportif peut s'avérer malin.
Au bout de quelques heures de route, la Jetta se révèle d'une étonnante sobriété. Cette voiture est un vrai dromadaire, l'embrayage automatique couplé à un carter sec offrant des caractéristiques de conso meilleures que les boîtes mécaniques.

Au total, Volkswagen signe avec sa nouvelle Jetta un bon compromis entre un prix accessible et des qualités incontestables.