La Bibliothèque Nationale s'implante à Amiens

La Région a proposé d'assurer la maîtrise d'ouvrage de l'opération La Région a proposé d'assurer la maîtrise d'ouvrage de l'opération
 
La Bibliothèque nationale de France (BnF) a retenu Amiens pour implanter son futur conservatoire national de la presse. 70 à 90 M€ d'investissement sont prévus pour ouvrir le site d'ici 2028. 

 

La nouvelle était espérée, elle est désormais confirmée. C’est Amiens que la Bibliothèque nationale de France (BnF) a choisi pour installer son nouveau pôle en région, regroupant un conservatoire national de la presse et un centre de conservation pour les collections de l’institution. Des "magasins de collections hautement technologiques" selon l'Institution, seront installés pour permettre la préservation des documents les plus fragiles, les journaux en particulier.  Les collections presse de la BNF comptent près de 300 000 titres, dont des exemplaires inestimables des premiers journaux français, la célèbre Gazette de Théophraste Renaudot, notamment.
Choisie parmi « 72 autres territoires, dont la communauté d’agglomération Lens-Liévin ou du Douaisis, Amiens a porté le dossier en partenariat avec le CHU d’Amiens, l’Etablissement Public Foncier, la CCI Amiens-Picardie et avec l’appui des collectivités locales, la Région en particulier. Le pôle s'installera au sein de l’ancien hôpital nord, vacant depuis son déménagement, il y a quelques années, au sud de la ville. « Le projet immobilier de l’ordre de 15000 m² d’emprise au sol, dont la BnF garantit la grande qualité architecturale, s’intégrera dans un secteur de qualité paysagère marqué par la Citadelle reconvertie en pôle Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Picardie Jules Verne », ont indiqué les collectivités dans un communiqué commun. Figurant parmi les plus anciennes institutions culturelles françaises, la BnF cherchait depuis quelques années à rationaliser son parc immobilier parisien. L’ouverture du pôle est prévue pour 2028. Au total, le coût du projet est estimé entre 70 et 90 M€ d’investissement, dont sept millions d’euros financés par la ville et la métropole. La région, qui a proposé d’assurer la maîtrise d’ouvrage de l’opération, contribuera aussi au financement du projet.