Levée historique avec un fonds américain pour Vade Secure

Georges Lotigier, dirigeant de Vade Secure, vise un chiffre d'affaires de "plusieurs centaines de millions d'euros" moyen terme Georges Lotigier, dirigeant de Vade Secure, vise un chiffre d'affaires de "plusieurs centaines de millions d'euros" moyen terme

Le spécialiste de la protection des emails Vade Secure fait rentrer à son tour de table l'américain General Catalyst dans une opération à 70 M€. De quoi mettre le pied à fond sur l'accélérateur outre-Atlantique

 

Le métier de Vade Secure : la cybersécurité. Plus particulièrement la protection des e-mails, attaqués massivement, de façon quasi industrielle, par les cybercriminels. Un enjeu majeur qui explique la levée de fonds considérable que vient d'opérer cette entreprise basée à Hem. Déjà présente outre-Atlantique, où elle réalise 30% de son chiffre d'affaires, elle entend changer radicalement de braquet. Le choix du fonds d'investissement General Catalyst n'est pas anodin puisque ce dernier a déjà investi lourdement dans le domaine de la cybersécurité (Ping Identity et Imprivata notamment).

« Ces fonds vont nous permettre de continuer à investir dans notre moteur de détection des menaces basé sur l’IA et à développer le leadership de Vade Secure dans la sécurité de l’email pour les fournisseurs d'accès à Internet (FAI)", déclare Georges Lotigier, qui avait repris l'entreprise à Thierry Tarnus en 2013 averc deux autres cadres de l'entreprise. Il avait ensuite ouvert le capital de l'entreprise au fonds spécialiste de l'Internet ISAI en 2017, lors d'une opération à 10 M€. La nouvelle géographie du capital laisse les investisseurs majoritaires (au sein desquels General Catalyst est lui-même majoritaire).

Vade Secure (ex Vade Retro Technology) emploie 120 salariés qui protègent 600 millions de boîtes à lettres électroniques dans le monde.