Minus E?ditions, pour de grands moments avec ses petits

Ces deux anciennes de la com ont lance? il y a un an leur maison d’e?dition jeunesse. Elles conc?oivent des cahiers d’activite?s qu’elles veu- lent pleins d’esprit, instructifs et amusants. « L’ide?e est de cre?er des moments de complicite? entre les parents et les enfants», explique Alexandra. Le but : sortir du coloriage basique. Volontairement en petit format, pour sauver la vie des parents dans une salle d’attente de me?decin, ces livrets familiarisent les enfants aux grands courants artistiques, leur proposent de jouer avec les mots, traitent de la phobie des araigne?es ou encore des be?tises. Les deux me?res de familles ont travaille? des anne?es dans la me?me agence de com lilloise, la premie?re comme directrice artistique, la seconde y a monte? la cellule de relations presse. En 2010, Alexandra cre?e?e Good gou?t, des petits pots pour be?be?s bio et « gastronomiques », socie?té qu’elle a quitte?e depuis. Julie avait de son co?te? « envie de cre?er plein de choses », sans vouloir se lancer seule. Leur comple?mentarite? leur permet d’avancer vite sur la cre?ation de la socie?te?. En 6 mois, le dossier est boucle? : Minus E?ditions voit le jour en septembre 2012, a? Villeneuve d’Ascq. Accompagne?es par le VNEI et Nacre, les deux complices be?ne?ficient d’un pre?t d’honneur de 12 K€, auquel s’ajoute un pre?t bancaire de 15K€ et 8K€ d’apport pour chacune. De quoi avancer les frais d’imprimeurs. Les 4000 premiers cahiers sont commercialise?s de?s le mois d’octobre 2012.

10 000 points de ventes
Six premiers livrets sont disponibles dans 240 points de vente en France, principalement dans des re?seaux d’inde?pendants : librairies, concept stores... Le ton, le contenu et les couleurs vives ont notamment convaincu des enseignes prise?es comme Colette ou Bonton a? Paris. Les cre?atrices visent 10 000 points de vente en France et pensent de?ja? a? des versions e?trange?res. Avec 18 000 exemplaires vendus, elles pre?voient 100K€ de CA en anne?e un et plus du triple d’ici 3 ans. De quoi recruter deux e?ventuels mi-temps, un pour la cre?a, le second pour l’administration des ventes. Petit minus deviendra grand ?
Marie Raimbault