Comparaison et Culpabilité, je vous quitte !

"La clé est d’accepter de se détacher du regard de l’autre".

Publié le 29/09/2021 par Equipe Eco121 / Lecture libre / Temps estimé: 2 minutes

Pascaline De Ruyver, directrice associée Quintesens.
Pascaline De Ruyver, directrice associée Quintesens.

Avez-vous déjà réussi à éliminer ces vilaines petites voix qui, face à une situation, vous envoient les ondes négatives de la COMPARAISON et de la CULPABILITE ? En ce qui me concerne, j’ai pris conscience de ces deux faux-amis qui m’accompagnent partout depuis bien longtemps. Et maintenant, j’ai décidé de les éliminer ! Pas de quartier pour ces mécanismes émotionnels qui décidément ne m’apportent pas grand chose de bon !

LA COMPARAISON est naturelle chez l’Homme mais elle est un piège si elle ne déclenche pas l’action et l’envie d’évoluer. En effet, bien souvent lorsque je me compare, je me sens inférieure et donc je rumine... je bloque ! Mon estime personnelle est touchée, je me dévalorise et je peux développer des émotions négatives envers moi et les autres telles que la jalousie ou la colère.

Bref, le processus est imparable, continuel et m’empêche d’avancer. Or, chacun est différent et il n’y a pas demodèle valable universellement. Quelle est la norme alors ? Si je continue à me comparer, je ne serai jamais satisfaite car je trouverai toujours mieux que moi, plus performant, plus beau, plus sympa, plus audacieux, plus ambitieux. C’est absurde ! Et comme dans le mythe de Sisyphe, c’est sans fin !

La clé, me semble-t-il est d’accepter de se détacher du regard de l’Autre et dese fixer sa propre norme, ses propres objectifs, à sa mesure et... oublier le souhait de perfection puisque celle-ci n’existe pas et est donc, par définition, inatteignable.

LA CULPABILITE est également très perfide. Se sentir coupable, c’est se croire fautif. Culpabiliser pour une chose que l’on aurait pu consciemmentéviter, pourquoi pas ! Mais culpabiliser pour quelque chose que l’on ne peut pas contrôler ou intervenue dans un contexte imprévu, inconnu, incontrôlable, voire du ressort d’un autre, alors là, NON !

En effet, qu’est-ce que ça m’apporte de me sentir coupable ? Si cela m’invite (comme la comparaison) à me dépasser et progresser, alors pourquoi pas ! Mais franchement, en toute transparence, je ne suis pas certaine que la culpabilité m’amène souvent à cette option. Au contraire, elle entraîne plutôt chez moi la baisse de mon estime personnelle (je me sens nulle et je m’en veux) et bloque mon énergie... Pas facile ensuite d’avancer ! C’est le hamster dans la roue qui se met en mouvement, en boucle, imperturbable et sans répit.

Bref, deux ressentis différents pour une même conséquence désagréable et inhibante... Et si je les abandonnais ? Plus facile à dire qu’à faire mais je m’engage à le tenter ! Et vous ?