Syneido décroche des contrats de premier plan

Le groupe piloté par Frédéric Clipet et Guillaume Ruckebusch veut accélérer son engagement RSE et vise à la fois le label B Corp et celui d'Entreprise à mission. Le groupe piloté par Frédéric Clipet et Guillaume Ruckebusch veut accélérer son engagement RSE et vise à la fois le label B Corp et celui d'Entreprise à mission.

LILLE. Le groupe de communication vient de signer avec plusieurs grands comptes tels Legrand, Seb, Mondelez ou Courtepaille. Après un léger trou d'air en 2022, la dynamique repart à plein régime.

 

La nouvelle stratégie de Syneido semble payante. Le spécialiste de la communication de marque vient ainsi de décrocher ces dernières semaines plusieurs marchés majeurs - dont le montant est tenu secret - avec Legrand, Seb, Mondelez et Courtepaille. En parallèle, il a reconduit ses dix principaux clients de 2022 pour 2023. De quoi garantir dès le premier trimestre près de 70% du chiffre d'affaires annuel.

L'ex-groupe DPS, rebaptisé Syneido en 2021, tire profit d'acquisitions qui viennent en 5 ans d'accroître fortement ses  expertises. Une stratégie largement impulsée par le fonds Re-Sources, entré au capital en 2016 (11%). Des Poupées Russes (luxe) à Paris, Hobbynote (médias sociaux), Elvis, agence de com lyonnaise, ont notamment rejoint le navire amiral pour former un ensemble de 30 M€ de chiffre d'affaires, 180 salariés (dont 100 à Lille), et une marge brute de 20 M€. Et désormais 7 différentes agences entre Lille, Paris et Lyon, et un spectre de compétences très large : marketing service, data, CRM, digital, communication santé, social media... au service d'une centaine de clients. Ce qui positionne Syneido dans le top 5 des indépendants français. Après un exercice 2022 délicat, l'Ebitda étant tombé à 600 K€ au lieu d'un socle de 3,5 M€, la reprise apparaît très forte.

TRANSVERSALITÉ

« Les clients attendent une réponse globale avec une maîtrise d'œuvre commune et de l'expertise. Notre feuille de route vise désormais plus de croissance organique axée sur la transversalité », explique Guillaume Ruckebusch, associé et codirigeant du groupe au côté de Frédéric Clipet. L'heure n'est plus aux acquisitions, ni à l'international, après des expériences avortées en Italie et en Pologne. Il s'agit de structurer et de mutualiser. Exemple : la création d'une direction des ressources humaines, qu'aucune des structures ne pouvait s'offrir jusque là et qui va travailler à la gestion prévisionnelle (GPEC).

Et Syneido a aussi ouvert un grand chantier RSE avec l'ambition de labelliser l'ensemble du groupe tout à la fois B Corp et groupe à mission. Déjà DPS a obtenu le second label. Signe important, Syneido est rentré dans le pôle excellence de BPI, qui accompagne le groupe en matière de gouvernance.