Trajets domicile-travail : les plus polluants sont en Hauts-de-France

Les plus de 2 millions d’actifs des Hauts-de-France émettent, en moyenne, 7% de CO2 qu’en province, selon l'Insee. Les plus de 2 millions d’actifs des Hauts-de-France émettent, en moyenne, 7% de CO2 qu’en province, selon l'Insee.

Dans notre région, les plus de 2 millions d’actifs émettent, en moyenne, 7% de CO2 qu’en province. C’est ce que révèle la dernière étude de l’Insee Hauts-de-France.

1,8 million de tonnes de gaz à effet de serre (GES). C’est ce qu’émettent en moyenne les 2 116 200 actifs de notre région lors de leurs déplacements domicile-travail chaque année. Notons tout de même que la dernière étude publiée par l’Insee Hauts-de-France se base sur des données datant de 2019, soit avant la Covid et le déploiement du télétravail induit.

Ces émissions en Hauts-de-France sont 7% supérieures à celles enregistrées ailleurs en France, (hors Paris). Les navettes domicile-travail en région représentent 42% de l’objectif des 2 tonnes de CO2, par an et par habitant, à horizon 2050, fixés dans les accords de Paris, révèle l’Insee. Notre région est ainsi la 4e la plus émettrice de l'Hexagone. Après Centre Val de Loire, Grand Est et Normandie.

Comment l’expliquer ? « Les habitants des Hauts-de-France parcourent en moyenne de plus longues distances », répond l’Insee régional. Environ 129 km par semaine contre 114 km pour les  autres habitants en province. « Toutefois, rapportées au nombre de km parcourus, les émissions dans notre région sont les plus faibles de province avec 124 g/km contre 131 g/km », nuance l’étude. Et ce, grâce à un usage plus fréquent des transports en commun pour les longs trajets.

En effet, pour les trajets domicile-travail de plus de 50 km, 24% des actifs nordistes privilégient les transports en commun, lorsque ceux-ci sont accessibles. Contre 15% pour ceux ailleurs en France. Pour les trajets de moins de 2 km, un tiers des habitants des Hauts-de-France se déplacent plus fréquemment à pied ou en vélo.

Un quart des actifs domicilié à Arras, Dunkerque, Saint-Omer ou encore Hazebrouck et travaillant à Lille prennent les transports en commun quotidiennement. Contrairement à ceux, moins éloignés, en provenance de Lens-Liévin, Valenciennes ou bien Douai qui emprunte l’A1 et donc leur voiture.