Bilan carbone des Universités : les déplacements, premier poste émetteur

[caption id="attachment_10328" align="alignleft" width="400" caption="Christian Morzewski, Président du PRES Université Lille Nord de France, Gaëlle Fontaine de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, Nina Hautekeete, Vice-Présidente de l'Université de Lille 1 en charge du Développement Durable et du comité de pilotage de l’opération, Eugeny Bodin chargée de mission « développement durable » à l’Université Lille 2"][/caption]

Cette démarche, initiée en 2010 et précurseur à l'époque, vise à quantifier les émissions de GES des établissements universitaires. Un programme de 200 K€ financé pour moitié par la région et l’Ademe, et par le PRES et les établissements partenaires (*). Sept postes d’émissions ont été étudiés (déplacements, fret, énergie, immobilisations, achats, déchets et hors énergie). Les résultats révèlent que le domaine des déplacements est le plus polluant (68% des émissions GES), suivi par les diverses consommations énergétiques (chauffage, climatisation, éclairage, électricité) (15%) et par les immobilisations (bâtiments, mobilier, parc informatique, véhicules) (9%). Plusieurs solutions ont  été présentées pour réduire ces émissions et atteindre une réduction de 20% des GES en 2020, souhaités par le Grenelle de l’Environnement.

Plans de déplacements campus

 

Il est notamment préconisé de mettre en place des Plans de Déplacements Campus (PDC), de rénover des bâtiments et récupérer de l’énergie, d’établir un plan de gestion des déchets et de mener une politique d’achats publics durables et responsables. Le rapport estime qu’une baisse de 33% des émissions de 2010 peut ainsi être générée si l’ensemble des actions est suivie. Ce que le PRES tentera d’instaurer dans les prochaines années. J.D.

 

 

(*) Universités Lille1, Lille2, Lille3, Université Catholique de Lille, Université d’Artois, ULCO, Université Valenciennes et du Haut-Cambrésis et l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille.