Grand cru 2021 pour les investissements étrangers en région
Le bilan des investissements étrangers en région l'an dernier affiche 136 dossiers représentant pas moins de 8661 emplois sur trois ans.
N'étaient la guerre en Ukraine et le reconfinement en Chine, on pourrait presque sabrer le champagne. En 2021, les Hauts-de-France auront attiré pas moins de 136 investissements internationaux, avec une perspective à trois ans de 8661 emplois créés ou préservés. Une progression de 50% par rapport à l'année de référence, 2019. Seule la région Ile-de-France nous devance, mais à elle seule notre région représente 20% des emplois annoncés en France, très au-dessus des classements antérieurs. Mais sur le seul segment de l'investissement industriel, les Hauts-de-France confortent leur statut de leader français depuis 2016, avec 3 790 emplois prévus.
On relèvera que plus de la moitié des projets comme des emplois proviennent de projets d'extension, signe de fidélité à la région des entreprises à capitaux étrangers.
Nord France Invest souligne qu'à lui seul, l'implantation d'Envision-AESC à Douai (à capitaux chinois), pour une unité de batteries pour véhicules électriques pèse pour 12% du bilan annuel en terme d'emplois (1000 emplois à horizon 2024, 800 M€ d'investissement). La logistique draine encore en 2021 un nombre important de projets et d'emplois (27% du total), avec un poids particulier pour Amazon : ce dernier annonce 1650 emplois via trois investissements.
En matière d'origine des emplois, l'exercice montre un podium dominé par les Etats-Unis, devant la Chine et l'Allemagne. Les Etats-Unis affichent ainsi 21 projets qui représentent un tiers de l'emploi généré.
Quelques exemples de projets à capitaux étrangers annoncés l'an dernier : le chinois Envision AESC (Douai, 1000 emplois), l'américain Haägen-Dazs (Arras, 70 emplois), le britannique U-Sleep (Dourges, 2,8 M€, 70 emplois), l'américain GXO Logistique qui va gérer la logistique de la Redoute (Cambrai, 125 emplois), le qatari Inetum (Lille, 240 emplois annoncés).
