Intelligence économique : ne pas sous-estimer les risques

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

 

Jamais vous ne l’auriez imaginé, mais le sympathique stagiaire du mois dernier n’a pas hésité à repartir avec votre dernière innovation. Et pourtant, ce cas de figure existe bel et bien et pas seulement dans les grandes entreprises. Ce mercredi, le message d’Olivier Buquen, le délégué interministériel à l’intelligence économique est simple : « L’intelligence économique est l’affaire de tous les salariés ». Lors de la présentation du dispositif régional sur le sujet, il a précisé les moyens d’action mis en place pour la maîtrise et la protection de l’information stratégique. Sa politique s’appuie sur trois axes : la veille stratégique, l’aide à la compétitivité et la sécurité économique. Selon lui, « il ne faut ni naïveté, ni paranoïa mais de la vigilance ». Parmi les secteurs frappés par ces ingérences et attaques, il recense l’automobile, l’aéronautique, les laboratoires de recherche, les télécoms et les biotech.

Pôles de compétitivité

Il note d’ailleurs que les pôles de compétitivité sont particulièrement convoités et concentrent 40% des attaques françaises. En 2011, il y eu une cinquantaine de cas significatifs dans le Nord-Pas-de-Calais. Il s’agit de « la partie émergée de l’iceberg, beaucoup d’entreprises ne se sachant pas atteintes », a-t-il souligné. En collaboration avec les acteurs régionaux, il mise donc sur la sensibilisation en diffusant une lettre sur la sécurité économique ou encore en développant des formations spécifiques.

Ces articles peuvent également vous intéresser :