La Banque Populaire du Nord finit un très bon exercice 2012

«  La crise  ? Quelle crise  ?  » On pourrait presque se poser la question au vu des résultats 2012 de la Banque Populaire du Nord diffusés en fin de matinée par son nouveau directeur général, Fabrice Bouvier, successeur de Gils Berrous. 

La banque régionale, qui s'étend sur 5 départements (NPDC, Aisne, Somme et Ardennes) a multiplié les bonnes performances avec une dernière ligne de compte qui s'affiche à 22,9 M€ de résultats nets, en hausse de 3,5 %. Et ce malgré une aggravation des prélèvements fiscaux et réglementaires de 2,5 M€.

2012 aura vu le nombre de clients individuels progresser de 3,4%, et jusqu'à +6% pour les entreprises (au-delà de 1,5 M€ de CA). Le PNB (équivalent bancaire du chiffre d'affaires) s'est élevé à 186 M€(+ 6,4%). La collecte a grimpé de 13,7%, l'épargne liquide de 40% et même l'assurance vie a monté (+ 3,9 %, à 1,1 Md d'euros) tandis que le marché national est en déclin.

Il s'agit pour la BPN du fruit d'une politique volontariste d'extension territoriale, avec 9 agences ouvertes en 2012 (6 suivront encore cette année). Fin 2013, le réseau devrait donc compter 141 agences pour plus de 1 220 salariés.

Quelques indicateurs clignotent néanmoins, comme le coût du risque, en hausse de 16,6%, mais sur un niveau initial faible, soit 13,6 M€ en valeur.

Pour 2013, la conjoncture tendue au plan national risque de peser, mais la banque reste dans sa dynamique et affiche une forte progression de clientèle à nouveau au premier trimestre.

La BPN se donne un rendez-vous important d'ici à la fin de l'année avec l'adoption d'un plan quadriennal 2014-2017. Sans entrer dans le détail qui sera affiné ultérieurement, Fabrice Bouvier relève qu'il s'agira d'un «  plan de développement  », «  offensif  », et qui mettra le cap sur les 200 M€ de BNB.

Olivier Ducuing