Dans les coulisses de Minakem

C'est en 2004 que démarre l'aventure à travers la reprise par Frédéric Gauchet d'une petite société de chimie fine à Beuvry-la-Forêt, SEAC. Les acquisitions s'enchaîneront au fil des années, pour créer
un groupe de six usines. Européennes d'abord, avec le navire amiral, Minakem Dunkerque, avec 220 salariés aujourd'hui, rachetée à AstraZeneca en 2009, mais aussi à Leuna, en ex Allemagne de l'Est et à Louvain-la-Neuve, devenu le siège du groupe. Et américaines, avec deux entités à Memphis et Pittsburgh. Minafin , qui réalise 180 M€ de ventes et vise les 300 M€ dans les cinq ans, a deux grands métiers : la fabrication de molécules de synthèse à façon, et une offre propre de technologie de niche avec des positions d'excellence mondiale, notamment pour l'univers de la cosmétique, avec des produits verts capables de remplacer les molécules dérivées du pétrole.

Minafin connaît une croissance soutenue qui l'a conduit à embaucher 54 personnes l'an dernier, et probablement 90 (dont 20 à Dunkerque) cette année, mais se heurte au goulet d'étranglement de l'emploi. Le groupe s'apprête à doper de 20% les capacités de son usine de Dunkerque, avec un investissement de 14,5 M€ programmé dans une nouvelle ligne. Visite.

 

 

MINAFIN EN BREF 

 

•CA 2017 : 183 M€ (162 M€ en 2016)

dont hors France : 95%

• Effectifs : 808 (dont Dunkerque : 220)

• Autres usines : Beuvry-la Forêt, Leuna (Allemagne), Memphis, Pittsburgh et Louvain-la-Neuve 

• Pdg et fondateur : Frédéric Gauchet

A lire aussi l'interview de Frédéric Gaucher sur sa stratégie