Altifort va produire des cobots dans l'Aisne
Chateau-Thierry. Le groupe industriel va transformer l'usine de GEA Westfalia en un centre de production de robots collaboratifs pour l'industrie.
Le groupe industriel Altifort a repris le 1er octobre à l'allemand GEA Westfalia son usine de Château-Thierry, spécialisée dans les séparateurs industriels. Rebaptisée Altifort-Innovatech, le site va être transformé pour produire des robots collaboratifs (cobots) en série. Ces modèles disposeront d'un bras de 3,5 mètres, capable de manipuler des charges jusqu'à 125 kilos. « Dès 2020, nous souhaitons produire 400 unités vendues sous la marque cobomanip, chaque année », annonce Bart Gruyaert, directeur général d'Altifort. Dans l'usine de 16000 m2, Altifort entend fabriquer trois versions de son bras manipulateur, à partir du deuxième trimestre 2019. Développés en partenariat avec le CEA, ces cobots ont été conçus pour déplacer des charges sans effort pour l’opérateur, tout en leur offrant « une assistance au positionnement », selon le groupe. L'accord conclu avec GEA prévoit la poursuite, durant deux ans, de la fabrication des séparateurs mécaniques fabriqués par l'Allemand pour le compte d'industriels de la marine, de la chimie ou des huiles par exemple.
La production sera assurée par les 95 salariés du site qui seront formés à la nouvelle activité. Une dizaine de personnes devraient également rejoindre, d’ici fin 2018, les équipes « essentiellement sur des fonctions supports », selon Bart Gruyaert.
Créé en 2014 à Ham, dans la Somme, Altifort se présente comme un « acteur industriel global » spécialisé dans les matériaux spéciaux (aciers spéciaux, titane, aluminium) pour des secteurs aussi divers que l'aéronautique, le militaire, le médical, etc. Le groupe, candidat à la reprise d'Ascoval, a bâti sa croissance sur la reprise de sociétés industrielles à fort potentiel, et la R&D avec le développement de produits basés sur la robotique, l’IA et l’IoT. Il emploie près de 1 500 collaborateurs (dont 130 hors de France) répartis sur 17 sites industriels et 13 centres de services. En 2018, son chiffre d’affaires devrait avoisiner 200 M€ G.R
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