Entreprenariat: La Génération Y déboule !

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Ils s'appellent Romain, Gonzague, Tennessee, Neville, Kelly...Ils ont tous monte? des entreprises tre?s prometteuses dans des secteurs aussi varie?s que l'analyse de sites Internet, le mate?riel agricole pour ferme bio ou une chai?ne de restauration au concept tre?s novateur. Eco121 jette son regard ce mois-ci sur 10 figures emble?matiques de la nouvelle ge?ne?ration de patrons chtis. Ils ont entre 20 et 30 ans. Souvent geeks et diplo?me?s, parfois baigne?s d'une culture familiale entrepreneuriale. Souvent simplement opportunistes a? la suite de projets de fin d'e?tude : la ge?ne?ration Y de?barque dans le monde de l'entrepreneuriat re?gional. Avec tout l'enthousiasme de leur a?ge, mais aussi un regard neuf et a? 360 degre?s qui tranche avec leurs pre?de?cesseurs. Ne?s le cordon ombilical branche? sur Internet, ces jeunes pensent global, tel Tennessee Veldeman, a? la Serre Nume?rique de Valenciennes, dont le logiciel d'analyse web a une vocation mondiale d'emble?e.

 

Grande cause régionale
Cette e?mergence est facilite?e depuis quinze ans par un e?cosyste?me re?gional qui s'est profonde?ment adapte?. Initie? en 2001, le Plan Re?gional pour la Cre?ation Transmission d'Entreprises (PRCTE) a sonne? la mobilisation ge?ne?rale de tous les acteurs de l'accompagnement pour relancer la cre?ation, point noir historique de l'e?conomie re?gionale. Avec un effort spe?cifique de sensibilisation des jeunes, longtemps peu re?ceptifs a? l'ide?e d'entreprise. Les jeunes diplo?me?s pre?fe?raient de loin inte?grer un grand groupe a? l'ide?e de monter leur propre boi?te. Les masters spe?cialise?s, les incubateurs et autres « hubhouses » ont depuis fleuri dans les e?coles du supe?rieur et a? l'universite?. La cre?ation d'entreprise est devenue une grande cause re?gionale de?cline?e partout, comme au Salon Cre?er, qui leur de?roule le tapis rouge a? chaque rentre?e de septembre. Et les porteurs de projets ne se sentent plus seuls.

Acce?le?rateurs d'entreprises, coaching et ateliers leur fournissent les rudiments juridiques et financiers indispensables. Avec un succe?s certain : le nombre de cre?ations s'est envole? au de?but de la de?- cennie. De quoi rattraper partiellement notre retard : la re?gion affiche 60 cre?ations d'entreprises pour 10000 habitants de?boule! contre une moyenne nationale de 81. La cre?ation d'entreprises par la jeune ge?ne?ration devient-elle pour autant une tendance lourde ? « Le passage a? l’acte n’est pas encore une lame de fond, re?pond Catherine Derveaux, directrice de l’Institut de l'Entrepreneuriat de la Catho (IES), il reste des freins objectifs a? la cre?ation d’entreprises. La dimension commerciale du me?tier de?courage encore les vocations. L'angoisse concerne plus encore la recherche de clients que celle de financement". Si devenir son propre patron est une perspective se?duisante, l'ide?e de ne pas gagner sa vie apre?s des e?tudes cou?teuses l'est beaucoup moins.

Pourtant, les garde-fous et les outils d'accompagnement RH ou financier de tous ordres se sont multiplie?s depuis quelques anne?es, entre bourses et pre?ts d'honneur, a? l'instar du re?seau Entreprendre Nord ou des BGE. L'environnement est devenu vertueux. Reste a? ge?ne?raliser l'ide?e que la cre?ation d'entreprise n'est pas une aventure hors de porte?e et peut me?me mener loin.
De?monstration avec dix patrons ge?ne?ration Y.

 

 

 

Visiotalent

Gonzague Lefevbre, 27 ans & Louis Coulon, 27 ans re?inventent le recrutement vide?o

 

 

Et si les recruteurs sacralisaient trop le CV ? C’est en tout cas le point de vue de Gonzague Lefevbre et Louis Coulon, tous deux a?ge?s de 27 ans et anciens e?le?ves de l’ESC Rouen. « Il y a deux ans et demi, nous postulions pour des stages et nous ne recevions que des re?ponsesne?gatives. Nous e?tions vraiment frustre?s que le process soit plus base? sur le CV que sur la personnalite? », se souvient Gonzague. Avec Visiotalent, cre?e?e en 2014, les deux amis inte?grent une nouvelle e?tape dans la proce?dure de recrutement entre la re?ception des can- didatures et l’entretien physique. Les recruteurs adressent aux candidats des questions pertinentes. Les candidats y re?pondent devant leur webcam par une vide?o enregistre?e en une seule prise sur le site. Spontane?ite? oblige, la prestation est exe?cute?e juste apre?s la lecture des questions. Aujourd’hui, l’entreprise, installe?e a? Euratechnologies emploie 10 salarie?s et travaille avec plus de 200 recruteurs dont Leroy-Merlin ou Blablacar. En 2015, elle est parvenue a? lever 200K€. Peut-e?tre 1M€ en 2016. Prochain objectif : conque?rir les marche?s suisse, russe et asiatiques.

 

CA: 800 K€ en 2016; Effectifs : 10  ; Leve?e de fonds : 200K€ en 2015 et 1M€ espéré début  2016. Ambitions : Déploiement en Asie, Russie et Suisse.

 

 

 

Ouistock

Neville Ricour, 27 ans & Sébastien Ryckembusch, 28 ans ube?risent la location de garde-meubles

 

 

Les Franc?ais seraient de grands de?me?nageurs. Mais la location d’espace pour stocker des affaires reste hors de prix. « Cela revient plus cher de stocker ses affaires en pe?riphe?rie que d’habiter en centre-ville », de?plore Neville Ricour, 27 ans, fondateur de Ouistock avec Se?bastien Ryckembusch, 28 ans. Cette re?alite?, les deux associe?s s’y sont frotte?s lors de leur cursus a? l’HEI de la Catho. Au point d’imaginer un projet d’entreprise novateur. Apre?s une phase d’incubation d’abord a? l’IES puis à Euratechnologies, leur plateforme ouistock.fr est lance?e en juin 2014. Chaque proprie?taire peut y proposer gratuitement un espace en location. L’entreprise charge les locataires d’une commission qui s’ajoute au loyer et a? la souscription d’une assurance. Aujourd’hui, Ouistock.fr emploie 10 collaborateurs et re?fe?rence 4000 proprie?taires re?partis dans 1500 villes franc?aises. En 2016, Neville et Se?bastien espe?rent une leve?e de fonds de 2,5 M€ pour densifier leur re?seau franc?ais et s’e?tendre a? l’international.

CA: NC ;Effectifs : 10 ; Leve?e de fonds : 600 K€ en 2015, 2,5 M€ espe?re?s en 2016 ; Ambitions : Densifier le re?seau franc?ais et attaquer l’international.

 

 

 

Terrateck

Pierre Soudan, 27 ans & Romain Wittrich, 28 ans, me?canisent l’agriculture bio

 


Le constat semble e?vident mais il fallait y penser : les marai?chers bios connais-sent une demande croissante mais sans disposer de l’outillage adapte? a? la taille de leur exploitation. Pierre et Romain, a?ge?s de 27 et 28 ans, tous deux issus du milieu agricole, ont de?cide? de de?fricher cet espace vierge, niche? entre la panoplie de jardinier du dimanche et les moissonneuses-batteuses. L’intuition leur est ve- nue sur les bancs de l’e?cole de management parisienne Noventia ou? ils se sont ren- contre?s. Appuye? par les re?seaux « Entreprendre Artois » et « Artois Initiative », le concept est lance? en juin 2013 sur l’exploitation parentale de Pierre a? Beuvry. Aujourd’hui, Terrateck commercialise une cinquantaine d’outils de de?sherbage ou d’entretien de culture. Dans leur atelier, les deux associe?s conc?oivent eux-me?mes leurs protos avant d’en sous- traiter la fabrication et la distribution depuis leur atelier dans toute la France et les pays europe?ens limitrophes. En 2015, leur entreprise a re?alise? un CA de 700 K€.

CA : 700K€; Effectifs : Un salarie? ; Leve?e de fonds : aucune ; Ambitions : Deux embauches en 2016 et structuration de l’entreprise.

 

 

 

Digistart

Anthony Pruvost, 24 ans & Julien Rollet, 29 ans chassent le buzz et les clics

 


Anthony Pruvost, 24 ans, n’a pas eu a? chercher longtemps sa vocation. A 12 ans, cet Arrageois de?ja?, il concevait des sites Internet pour des e?diteurs de jeux en lignes. C’est donc en toute logique qu’il a inte?gre? un DUT suivi d’une licence en informatique a? Lens. Avant de racheter avec son associe? Julien Rollet, Woopet, un re?seau social pour animaux de compagnie. Accompagne?s par la BGE Hauts de France, les deux amis fondent dans la foule?e Digistart, leur propre e?diteur de site web. L’entreprise, domicilie?e a? la Citadelle d’Arras, emploie aujourd’hui deux salarie?s et ge?re une dizaine de noms de domaine qui attirent chaque mois pre?s de 7 M de visiteurs. L’e?quipe adapte leur panel en fonction des tendances repe?re?es sur la toile. Espace buzz traque l’internaute en que?te de distraction sur Facebook. Un autre re?fe?rence des annonces de chiens perdus. Dernie?re cre?ation : chiens.fr, un portail de?die? aux races canines. Le CA, ge?ne?re? par les revenus publicitaires s’e?le?ve a? 320 K€. En fe?vrier, l’e?quipe lancera diy.fr qui proposera des tutoriels dans des domaines aussi divers que la cuisine ou le bricolage.

 

CA: 320K€;  Effectifs : 2 ; Leve?e de fonds : Aucune ; Ambition : De?veloppement d’un portail de tutoriels.

 

 

 

VSI Innovation

Tenessee Veldeman, 23 ans, audite les sites web du monde entier

« Ca va plus vite que j’imaginais ! Il faut tout acce?le?rer ! » En juin, ce jeune homme a? peine a?ge? de 23 ans cre?ait sa propre entreprise d’informatique dans la Serre nume?rique de Valenciennes, VSI Innovation. Objectif : commercialiser Siteanalyzer, un logiciel d’analyse des performances de sites web en vue d’optimiser leur re?fe?rencement. Accessibilite?, textes, conception,... l’outil passe tous les parame?tres a? la moulinette avant d’attribuer une notation d’ensemble. Depuis, 300 clients issus de 48 pays ont passe?s commande. « Ce sont des agences web. Mais on s’est rendu compte qu’il n’existait aucune offre pour les PME qui vont internaliser ces compe?tences. On va donc en lancer une d’ici 3 ou 4 mois », annonce le jeune diplo?me? de l’IAE. VSI Innovation emploie trois salarie?s et pre?voit d’en recruter trois autres. En 2016, il vise une leve?e de fonds de 500K€ et re?aliser un CA e?quivalent. Prochaine e?tape: la cre?ation d’un bureau commercial aux Etats-Unis.

CA : 500K€ a? fin 2016 ; Effectifs : 3 ; Leve?e de fonds : 500K€ attendus de?but 2016.
Ambitions : Cre?ation d’un bureau commercial aux Etats- Unis.

 

 

 

 

 

Fitizzy

Sébastien Ramel,28 ans & Gaultier Monier, 28 ans simplifient le shopping en ligne

 

En l’absence de cabine d’essayage, l’achat de ve?tement en ligne s’apparente encore trop souvent a? un saut dans l’inconnu. Tente?s depuis toujours par l’aventure entrepreneuriale, Se?bastien Ramel, diplo?me? de l’ESC Bordeaux et Gaultier Monier, inge?nieur in formatique, 28 ans, ont imagine? un antidote : un passeport morphologique pour le web baptise? Fitizzy. En juin 2013, le concept est lance? a? Euratechnologies ou? les deu

x Parisiens be?ne?ficient de coaching en finance, en communication et en leve?e de fonds. L’application propose au consommateur de renseigner ses mensurations. Puis de cliquer sur des plug-in installe?s sur les catalogues de grandes marques et connai?tre pour chaque ar- ticle la taille ou le mode?le le plus adapte?. Une centaine, dont Naf Naf et Promod, se sont prises au jeu et ont signe? un partenariat avec la start-up. Le concept se de?cline aussi sur smartphone ou? l’appli permet de scanner des articles en magasin. Se?bastien et Gaultier emploient 12 salarie?s et pre?voient d’en recruter 7 autres. Un troisie?me associe? a rejoint l’e?quipe qui espe?re e?tendre Fitizzy a? l’international. Une ambition qu’ils espe?rent financer gra?ce a? une leve?e de fonds de 5 ou 10M€.

CA: NC;  Effectifs : 12; Leve?e de fonds : Objectif a? court terme 5 a? 10 M€ ; Ambition : Extension du concept a? l’international.

 

 

 

 

Soho Urban Food

Kelly Luangrath, 30 ans, veut rassasier la France

 


A seulement 26 ans, Kelly Luangrath a cre?e? sa propre franchise de restauration et ce sans passer par la voie royale des e?tudes supe?rieures. En parfaite autodidacte, cette jeune fille d’origine laotienne a d’abord fait ses classes dans l’e?ve?nementiel et la com. « C’est la formation de la vie », plaisante-t-elle. A 14 ans, Kelly organisait de?ja? des concerts sur Lille. Apre?s le Bac et un passage a? la Poste, elle prend la direction du Mix Bar, discothe?que cambraisienne ou? elle programme pendant 5 ans des te?tes d’affiche, entre autres Jamel Debbouze ou Stromae. Une fonction a? plein temps qui ne l’empe?che pas de cre?er a? 22 ans savina.com, son agence de com. « J’ai toujours e?te? passionne?e de marketing. Que ce soit pour vendre un concert ou une pizza, c’est pareil. Les me?thodes sont uni- verselles », raisonne-t-elle. Il y a quatre ans, elle de?cide de lancer sa propre marque, son ambition de toujours. En pe?riode de baisse de pouvoir d’achat, la restauration a? volonte? repre?sente une valeur refuge. « Aller au restaurant, c’est un investissement sur sa soire?e. C’est en sondant les gens autour de moi que j’ai compris c?a. » Un constat partage? par ses deux fre?res Regan et Arnaud et leur ami Eddy. En janvier 2013, le quatuor ouvre son premier restaurant, Soho Urban Food, au pied du stade Pierre Mauroy avant de cre?er une holding un an plus tard, dont le groupe IRD inte?gre le capital (pour 200 K€) en plus de dispenser des conseils juridiques et financiers. D’une capacite? de 170 places, l’e?tablissement emploie 17 salarie?s et a re?alise? en 2015 un CA de 1,2 M€.
Dans une atmosphe?re lounge et cosy, le client compose lui me?me sa pizza, son gratin de pa?tes ou sa salade sans aucune restriction de quantite?. Mi-janvier, les quatre associe?s bissaient avec une nouvelle table a? Lille Ope?ra sur les 800 m2 occupe?s auparavant par France Bleu. L’ope?ration a permis d’embaucher 40 nouveaux employe?s. L’objectif est de?sormais de de?ployer l’enseigne en franchise dans toute la France. « Nous privile?gions les zones de loisirs pluto?t que les centres villes », remarque Kelly. Depuis la holding lilloise, l’e?quipe travaille ainsi plusieurs projets sur Va- lenciennes, Noyelles-Godault, Paris et Lyon. Un site pilote devrait voir le jour d’ici 2018 du co?te? de Bordeaux-Be?gles.

 

CA: 1,2 M€ en2015; Effectifs : 57; Leve?e de fonds : 200K€ en 2014
Ambitions : ouverture de franchises a? Lyon, Paris, Valenciennes et Noyelles- Godault.

 

 

 

Critizr

Nicolas Hammer, 28 ans & Thibaut Carlier, 30 ans chamboulent les canons de la relation client

 

 

Capture d’e?cran 2016-01-25 a? 12.56.43Avec Critizr, Nicolas Hammer et Thibaut Carlier ont initie? une petite re?volution dans le monde de la relation client. Le duo s’est forme? en 2011 a? Bordeaux. Nicolas e?tudie en e?cole de commerce. Thibaut en e?cole d’inge?nieurs. Au cours d’un module organise? par leurs e?coles, ils de?couvrent leur comple?mentarite? et leur capacite? a? travailler ensemble. Incube?e puis he?berge?e a? Euratechnologies, leur plateforme permet aux consommateurs d’adresser commentaires, critiques ou suggestions au responsable d’un magasin ou d’un restaurant. Et de recevoir une re?ponse dans un court de?lai. Aussi simple qu’un SMS ! 15 clients, dont des grands de la grande distribution, ont adhe?re? au concept et souscrit un abonnement. Le CA pour 2015 s’e?le?ve a? 1M€. Mi-de?cembre, la start-up a finalise? une leve?e de 2,5 M€. Par cette augmentation de capital, l’entreprise compte doper sa force de frappe marketing et commerciale en vue de tripler sa cliente?le et de?velopper sa notorie?te? aupre?s des consommateurs. 15 recrutements sont pre?vus pour renforcer les 20 collaborateurs actuels. En paralle?le, l’entreprise espe?re implanter son business model a? l’international notamment en Espagne, en Italie ou en Allemagne.

 

 

CA: 1M€ en 2015, 3,5M€ escompte?s pour 2016 ; Effectifs : 20 ; Leve?e de fonds : 400 K€ en 2013,  2,5 M€ fin 2015
Ambitions : e?tendre le concept a? l’international.

 

 

 

 

Byook

Jean-Louis Delmotte, 28 ans, Adrien Narcisi & Marea Castet, 29 ans, re?concilient lecture et jeux vide?os

 

L’ide?e a sans doute hante? les lecteurs et les gamers de la ge?ne?ration X : lire une histoire accompagne?e d’illustrations sonores et anime?es. Jean-Louis, Adrien et Marea, anciens e?le?ves de Supinfogame en ont fait leur projet de fin d’e?tude avant de cre?er leur maison d’e?dition. « Nous avons extrait les me?canismes et l’essence des jeux vide?os pour les optimiser et les inte?grer dans un expe?rience de lecture », explique Marea Castet, 28 ans, co-fondateur de Byook. Leur diplo?me en poche, les trois futurs associe?s inte?grent l’incubateur de l’e?cole Noventia a? Paris ou? ils acquie?rent quelques rudiments juridiques et administratifs. Byook est cre?e?e en 2009 a? Valenciennes gra?ce aux pre?ts d’honneur et au coaching du re?seau Entreprendre. Depuis, la start-up emploie dans la Serre Nume?rique de Valencenciennes 4 salarie?s et a e?dite? six byooks. Autant de textes enrichis d’animations graphiques et sonores. Commercialise? l’an dernier, The Moarning Words, e?crit par l’auteur ame?ricain Alan Dean Foster, propose au lecteur d’interagir avec le cours d’une aventure inspire?e de l’univers de Lovecraft a? la manie?re d’un livre dont vous e?tes le he?ros. Une expe?rience innovante et immersive pousse?e encore plus loin avec Dofus Emeraude, issu d’un partenariat avec Ankama. En paralle?le, Byook de?veloppe des applis pour des entreprises et des collectivite?s. App’n’ideas, marque de?die?e a? ce volet BtoB devait e?tre lance?e en janvier.

 

CA: NC ; Effectifs : 4 ; Leve?e de fonds : 400 K€ en 2012 et 300K€ en 2014;  Ambitions : de?velopper la partie BtoB de l’entreprise.

 

 

 

 

Pingflow

Claire Jolimont, 25 ans & Alexandre Jolimont, 28 ans, re?volutionnent le management visuel

 

Fils et fille de chef d’entreprise, Claire et Alexandre ont he?rite? de la fibre paternelle. « C’est un concept de vie. Il y a des choix a? faire et des liberte?s auxquelles nous avons e?te? sensibilise?s », remarque Claire, 25 ans. En 2012, elle termine ses e?tudes a? l’Ie?seg. Son fre?re, Alexandre, informaticien dans l’a?me, travaille au sein de l’entreprise familiale DPC Engineering et ne manque pas d’ide?e. « On s’est rendu compte qu’il y avait plein de choses a? monter dans l’entreprise comme la cre?ation d’un outil web », se rappelle Claire. Le duo familial imagine un outil de management permettant de visualiser en temps re?el et sur tout support digital tout le workflow d’une entreprise, l’avance?e des objectifs, la gestion des stocks. Et capable de s’adapter au SI de n’importe quelle industrie. Le projet participe a? un concours organise? par Euratech. Claire inte?gre ensuite suit le programme « Innovation and entrepeneurship » de Stanford. Pingflow nai?t finalement en mai 2013. Base?e a? Valenciennes et a? Euratech, l’entreprise emploie aujourd’hui 9 salarie?s et e?quipe une vingtaine de clients, dont Renault, Stelia Aerospace mais aussi les fabricants de tracteurs Claas et Kubota. En 2015, son CA est monte? a? 500 K€. En 2016, Pingflow ne?gocie des pre?ts et des leve?es de fond pour de?velopper son activite? commerciale.

 

CA : 500K€ en 2015, espe?re 700 a? 800K€ en 2016;  Effectifs : 9 ; Leve?e de fonds : 1M€ de?but 2017. Ambitions : Développement de l'activité commerciale.*

(* Erratum : une interversion inopinée s'est glissée lors de la mise en page dans la version imprimée de cet article. L'ambition de l'entreprise Pingflow est de développer son activité commerciale et non pas d'ouvrir un bureau aux Etats-Unis comme indiqué dans notre magazine)

 

 

 

 

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