Arras Film Festival : On devient un e?ve?nement qui compte
Quest ce que lArras Film Festival ?
Pour la 16e? e?dition de ce festival de cine?ma ge?ne?raliste, on pourra a? la fois voir des films nou- veaux, des tre?s anciens, 52 avant-premie?res et 19 ine?dits. Il est ouvert a? tous les types de cine?ma, chacun peut y trouver son plaisir ou? un blockbuster co?toie un film dauteur bulgare un peu plus pointu. On sadresse a? tous avec des films qui privile?gient lhumain.
Quels seront les the?mes aborde?s ?
Apre?s la Grande Guerre en 2014, nous programmons un gros volet sur lIrlande et ses conflits. Notre invite? dhonneur sera dailleurs le re?alisateur irlandais Jim Sheridan. On a aussi une the?matique sur les films de braquage. Les hold-up sont toujours de grands moments de cine?ma : on part des grands classiques des anne?es 50 qui posent les bases jusquau de?tournement du genre soit dans la surenche?re, lhumour ou la technicite?.
Vos coups de cur ?
Si je devais donner deux bonnes raisons de venir, cest dabord davoir un temps davance avec les avant-premie?res, mais aussi de profiter des rencontres, notamment avec Miche?le Mercier. On avait envie de parler de celle qui fut Ange?lique mais aussi de montrer la carrie?re de cette actrice qui a tourne? en Italie et avec des re?alisateurs de la Nouvelle Vague comme Franc?ois Truffaut.
Quelles sont les ambitions du festival ?
Il faut grandir en conciliant professionnalisme et esprit de proximite? qui participent au succe?s du festival. On accueille aujourdhui pre?s de 40 000 personnes. Cest avant tout un festival pour les spectateurs et nous ne voulons pas quune frontie?re sinstalle entre le public et les intervenants. On est en train de devenir un e?ve?nement qui compte en France.
Comment e?laborez-vous la programmation ?
Elle se fait sur une anne?e. Au de?but, nous travaillons sur les re?trospectives et les the?matiques. Apre?s, la se?lection est tre?s pre- nante. On fait un travail de re?seau, de ren- contres, on suit les re?alisateurs pour de?- nicher les ine?dits. Ca suppose de voir plus de 300 films, ce qui aboutit ensuite a? la compe?tition du film europe?en. Pour les avant-premie?res, cest avant tout la relation de confiance noue?e avec les distributeurs franc?ais. Enfin, on essaie de?quilibrer pour faire un beau succe?s.
Quelle est la recette pour convaincre les artistes de venir a? Arras ?
Cest toujours complique? pour des questions demploi du temps mais plus le festival grandit, plus il acquiert une re?putation, plus les gens ont envie de venir. Pour quils choisissent Arras pluto?t quune autre ville, cest un travail de longue haleine que nous construisons encore.
Une anecdote de festival ?
En 2006, lorsque nous avons accueilli Arthur Penn pour sa dernie?re sortie en France. Il e?tait venu pre?senter Georgia. Bertrand Tavernier e?tait aussi pre?sent et en discutant avec lui, je me suis rendu compte quil e?tait comple?tement fan du film. Cest finalement lui qui la pre?sente? en pre?sence dArthur Penn. Un moment magique qui sest joue? de manie?re totalement impromptue ! Jai aussi le souvenir de la projection de Hasta la vista, un film belge avec des acteurs peu connus. A la fin quand 700 personnes applaudissent a? tout va, vous vous dites que vous avez un peu gagne? et franchi une belle e?tape.
AU PROGRAMME :
Film douverture : Le grand jeu de Nicolas Pariser avec Andre? Dussollier, Melvil Poupaud et Cle?mence Poe?sy. Le 6 novembre a? 19h30 au Casino en pre?sence de le?quipe du film.
Film de clo?ture : La vie est belge de Vincent Bal. Le 15 novembre a? 19h au Casino en pre?sence de le?quipe du film.
Premie?re re?gionale : Je ne suis pas un salaud dEmmanuel Finkiel avec Nicolas Duvauchelle, Me?lanie Thierry et Driss Ramdi. Le 11 novembre au Casino en pre?sence de le?quipe du film. Je vous souhaite de?tre follement aime?e dOunie Lecomte. Le 13 novembre au Casino en pre?sence de le?quipe du film. Du 6 au 15 novembre sur la GrandPlace, au Casino et au Cinemovida dArras. Programme complet sur www.arrasfilmfestival.com
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