"La culture de l'entreprise doit exister davantage dans notre métropole"

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Lors de la crise de 2008, la Chambre avait mis en place une cellule de soutien financier aux entreprises. Allez-vous la réactiver devant les menaces qui planent à nouveau ?

En effet, la Chambre avait pris cette initiative d'aide aux entreprises – saines sur le fond – qui vivaient des difficultés de trésorerie. On l'appelait en interne " l'initiative du million " puisqu'on avait dégagé un million d'euros. Pour provoquer un effet de levier, on avait travaillé avec l'IRD, via un comité composé de spécialistes de l'IRD et de collaborateurs et d'élus de la Chambre. Le million a été dépensé, et on commence aujourd'hui à reparler d'un système d'aide. Mais on n'est pas non plus dans la même crise. Et puis on a nous-mêmes des ressources qui se raréfient, des investissements importants en cours... il faudra donc être imaginatif et trouver des solutions si la situation le nécessitait.

Que représente la CCI Grand Lille dans la vaste réforme consulaire ?
Elle fait partie de la CCIR Nord de France, dont elle représente grosso modo la moitié des ressortissants et de la valeur ajoutée. La réforme se passe très bien. Le président Vasseur a constitué un " G5 ", composé de lui-même et des quatre présidents territoriaux, plus le directeur général de la CCIR. Le bureau est formé d'une vingtaine de personnes qui sont les cinq cités, plus les présidents de commissions à la CCIR. Nous avons défini les 12 axes stratégiques lors d'une convention à Arras avec plus de mille collaborateurs et élus, qui s'est très bien passée. Et je pense que nous sommes bien partis puisque les trois autres présidents, Francis Aldebert, Jean-Marc Puisseseau et Edouard Magnaval, ont soutenu très officiellement l'action de la métropole, qui s'inscrit dans un projet régional. Ils ont spontanément affirmé leur soutien à la CCI Grand Lille et au projet d'une métropole dynamique qui apporte à la région. Et on a vraiment du plaisir à travailler ensemble. Il n'y a plus ces tensions, ces luttes de territoires qu'on pouvait sentir avant parce qu'on a travaillé dans un sens global. On défend nos territoires, mais on les défend dans une cohérence régionale.
Sur le plan financier, nous sommes confrontés à une réduction du produit de la taxe de 5% par an sur trois ans, dans un contexte général de raréfaction des ressources publiques. Il faut pousser toute la chambre à faire des économies, tout en en faisant autant pour l'entreprise, sinon plus. On doit montrer l'exemple.

Cette logique d'économies d'échelle était déjà celle de la fusion avec les CCI de Saint-Omer, Armentières-Hazebrouck et Douai...
C'était la mutualisation, mais là c'est encore plus. On revoit l'ensemble de la politique, et tout ce qui ne correspond pas aux services aux entreprises est analysé à la loupe. Prenons la politique immobilière. Nous avons un parc immobilier important, plus ou moins rentable ; nous tendons aujourd'hui à vendre tout ce qui ne se rapproche pas des besoins des entreprises. Nous tâchons de mutualiser les effectifs au mieux avec la CCIR. Et nous nous sommes donné des objectifs de réduction de l'ensemble des dépenses de 5% la première année, à dépenses égales. Nous apporterons un soin particulier à toutes les dépenses, par exemple, on a un poste de subventions de 5,5 millions, il faut arriver à 4,5 millions. Il est important que notre budget soit à l'équilibre en fin d'année.

On sait que l'ex-CCI de Boulogne avait d'énormes difficultés financières. Le nouveau dispositif va-t-il aboutir au renflouement de Boulogne par les CCIT bien gérées ?
Pour l'instant les réponses ne sont pas apportées. Jean-Marc Puissesseau se bat au mieux avec ses problématiques. Il est évident que le président Vasseur travaille avec lui sur ce sujet. Des solutions seront apportées mais nous ne sommes pas les seuls acteurs, il y a d'autres acteurs institutionnels ou territoriaux qui réfléchissent avec nous.

Quelles sont vos relations avec ces autres acteurs territoriaux ?
Dès mon arrivée j'ai rencontré les élus de la communauté urbaine, dont Mme Aubry. Avec M. de Saintignon, M. Vandierendonck et M. Delannoy, les relations intuitu personae sont bonnes car ce sont des gens pragmatiques, tout comme moi. Même si nous avons des divergences de point de vue sur certains dossiers de fond, on se parle en toute sincérité, en toute franchise, et on tâche de répondre vite aux problématiques qui se posent.

Entre la CCIR et la CCI Grand Lille, où se trouve aujourd'hui le pouvoir consulaire ?
La CCIR exerce son pouvoir au niveau régional, la CCI Grand Lille au niveau local. Donc les relations avec la communauté urbaine reviennent à la CCI Grand Lille. Philippe Vasseur, président de la CCIR, est aussi élu de la CCI Grand Lille, et tout se passe très simplement parce qu'on se connaît depuis longtemps et qu'on s'entend très bien. Nous avons la même vision des relations à entretenir avec les collectivités territoriales, de l'avenir des chambres et de la représentation du monde économique. Ça nous donne une force. Les partenariats avec l'ensemble du monde économique en ont été renforcés. On travaille de plus en plus avec Jean-Pierre Guillon, le président régional du Medef, avec la CGPME et l'ensemble des interlocuteurs économiques. Nous venons d'augmenter notre compte courant à l'IRD de 3M€, décision prise à l'unanimité lors de la dernière assemblée générale de la chambre.

Je me suis aperçu que la chambre de métiers et la CCI communiquaient peu entre elles auparavant. Alain Griset et moi, on travaille aujourd'hui ensemble sur des projets, par exemple d'antennes communes, à Saint-Omer, Hazebrouck, Saint-Pol-sur-Ternoise... On a complètement décloisonné les relations. Et je pense que c'est grâce à l'émergence de cette CCIR, plus puissante qu'avant la loi, et à la bonne entente des présidents des CCIT.

Quand la réforme sera-t-elle achevée en terme d'organisation interne ?
L'ensemble des collaborateurs doit migrer le 1er janvier 2013. Aujourd'hui, la CCIR et des équipes projets travaillent sur l'harmonisation des conditions de salaires, de statuts, d'avantages, etc. Je pense que ce sera parfaitement harmonisé courant 2013. Le président et le directeur général de la CCIR sont en train de peaufiner leur organigramme. Il y a eu au départ une anxiété parmi les collaborateurs de CCIT, en particulier à Lille. Cette anxiété a été levée. Il n'y aura pas de plan social. Ça ne veut pas dire qu'il ne va pas falloir remettre certains services en question.

La CCIR passe d'un statut de structure d'étude et de mission à une tout autre dimension. N'est-ce pas difficile à gérer ?
Ça aurait peut-être été le cas si les acteurs avaient été les mêmes. Le nouveau président est un homme qui sait fédérer. La CCI Grand Lille a aussi un nouveau président, comme les CCI Littoral et Artois avec les fusions, donc les structures ne sont pas tout à fait les mêmes. A partir du moment où il y a une volonté générale de réussir ce projet, on ne peut que réussir. Et la preuve : on a réussi les six premiers mois puisque lors de la convention à Arras, il a été exprimé publiquement que tout le monde soutenait le projet métropolitain. Et on a vraiment du plaisir à travailler ensemble.

Depuis des années, les responsables consulaires plaident pour l'accélération du programme des 1000 ha à vocation économique de Lille Métropole. Quelle est votre analyse sur le sujet ?
Nous avons abordé cette question d'une façon un peu différente, en attirant l'attention sur l'ancienneté de certains parcs d'activité. Ceux de Neuville-en-Ferrain et Lesquin en particulier ont entre 30 et 45 ans, leurs infrastructures ne sont plus dans les normes. On a travaillé avec M. Delannoy et M. Vandierendonck sur l'intégration de la rénovation de ces parcs dans l'action des 1000 hectares.
La difficulté est le nombre d'acteurs en jeu : les propriétaires, l'Etat et ses représentants, la communauté urbaine, la CCI. Il fallait d'abord réunir tout le monde. On a commencé par Neuville, zone pour laquelle il y a déjà eu plusieurs échanges. Tous les acteurs se sont réunis à la préfecture, et le DGA à la CUDL, M. Bolot, et Bernard Pacory, en tant que directeur général des parcs d'activité, travaillent sur la modernisation du site.

Quelle est votre ambition? Pour quel prix et à quel horizon ?
Un parc d'activité doit correspondre à certaines normes, HQE, urbanistiques... il doit être agréable à vivre ! Le dernier réalisé à Lesquin, la zone 4, est plus aéré, esthétique, apporte des services, il y a une crèche, etc. Sur les parcs anciens, l'idée est d'obtenir l'excellence des nouveaux parcs. Il s'agit d'être ambitieux dans la rénovation.
Pour l'investissement, tout dépend des compétences des uns et des autres. A Lesquin par exemple, on est en train de mettre en place le plan de déplacement de zone (PDZ) ; la communauté urbaine et nous-mêmes finançons moitié moitié, 30 000 euros chacun. Le covoiturage aussi c'est l'excellence des parcs d'activité.
On détache aujourd'hui des conseillers dans les entreprises, qui assurent une véritable mission de proximité. Ces zones vieillissent énormément et les investisseurs ont tendance à aller là où l'herbe est plus belle. Donc il faut agir vite, il faudrait réussir dans le délai de la charte des 1000 hectares. D'une durée de trois ans, elle vient d'arriver à échéance et on signe la nouvelle charte, retravaillée en fonction de l'expérience passée.

En terme d'aménagement du territoire, le sud de Lille est-il un axe de développement évident pour l'économie régionale ?
Oui. A condition qu'on travaille sur les problèmes d'accessibilité, l'échangeur de Templemars, le contournement sud-est de Lille, etc. Mais oui, c'est un axe majeur parce que c'est la voie vers le bassin minier, et la région parisienne pour la logistique et les centres tertiaires.

Mais la communauté urbaine est pour le moins réservée sur une vocation tertiaire de cet espace.
Je pense que ça se fera. Ce n'est pas tellement une différence de points de vue, mais de timing. La communauté urbaine veut travailler en priorité sur la zone de l'Union. Nous-mêmes nous y travaillons, avec l'installation du tribunal de commerce. On a enfin obtenu les derniers accords début juillet. Ce tribunal aura un effet d'entraînement sur Mercure et la zone. Et c'est vrai qu'on peut considérer que l'Union est prioritaire, mais on ne peut pas tout axer sur elle.

Vous pointez régulièrement la thrombose routière. La CUDL entend-elle vos arguments ?
On est tous d'accord, les membres influents du monde économique de Lille Métropole, les présidents des CCI. Toutes les solutions sont complémentaires. Pourquoi on fait un PDZ à Lesquin ? Pour essayer de trouver des solutions. Le CMDU (Centre multimodal de distribution urbaine, NDLR) est aussi une réponse de développement durable et d'innovation pour l'accessibilité au coeur de ville. Toutes les solutions doivent être étudiées, il ne faut pas en refuser certaines par dogmatisme. Aujourd'hui, c'est ce qui est en train de se passer. Or les flux augmentent tous les ans. Il faut bien que les camions continuent à circuler

.

On n'arrête pas de nous parler du rayon de 100 km autour de Lille et du potentiel que cela représente. Mais il faut aussi que les gens n'aient pas peur de venir à Lille! Embouteillage pour embouteillage, autant rester à Bruxelles ou aller à Paris! Je ne pense pas que ce soit une solution ringarde, du siècle dernier, que de réaliser le contournement sud-est de Lille. Quand le Lillois moyen passe 50 heures par an dans les embouteillages, je ne suis pas sûr que ce soit très positif pour la planète.

Faut-il étudier la question du péage urbain, au moins pour les poids lourds ?
Pour avoir un flux intelligent sur les routes, il faut rendre les routes intelligentes. Le péage urbain est une solution, mais qui doit emporter l'adhésion de tous. Et je pense qu'aujourd'hui la métropole n'est pas mûre.

Le projet de grande tour à Euralille vous paraît-il pertinent ?
Sincèrement, oui. A condition que ce soit une bannière économique, qui accueillerait les CCI, les services économiques de la région, de la communauté urbaine, la chambre de métiers...: l'ensemble des décideurs économiques dans un bâtiment emblématique. Philippe Vasseur – pas encore la CCIR – est d'accord avec moi là-dessus.

Que faire de l'actuel beffroi consulaire ? Le transformer en hôtel de luxe, comme le proposait votre prédécesseur Bruno Bonduelle ?
Je ne pense pas que ce soit opportun. Ce bâtiment, très emblématique lui aussi, il faut le porter au service de Lille, de la collectivité. Nous travaillons sur l'implantation de commerces de luxe au rez-de-chaussée. Ce sont de vrais travaux mais pas considérables. L'intérêt serait à la fois de participer au rayonnement de la métropole et de créer un prolongement de la rue de la Monnaie jusqu'au boulevard Carnot, là où il existe un vide et où les touristes ne poursuivent pas leur chemin. Mais vendre non. Il y aurait beaucoup de travaux à faire et donc autant à retirer du prix de vente. On ne peut pas vendre un bâtiment aussi symbolique pour un prix symbolique. Et la réflexion est aussi engagée sur un centre tertiaire de haut niveau.


BIO EXPRESS
1956
Naissance
1978
Licence de droit
1983-1994
Directeur commercial chez Epure puis Techniphoto
1994
Crée HPC, gestion documentaire, impression
2000
Rachète Adlis et Descamps, imprimeries offset
2004
Vice-président de la CCI Grand Lille
2009
Crée HPC Paris
2010
Président de la CCI Grand Lille

Quelle est votre position sur le rapprochement annoncé depuis des mois entre l'APIM et NFX ?
Aujourd'hui l'Apim existe toujours, avec une gouvernance et un budget à parts égales entre communauté urbaine et CCI. Le président Luc Doublet est vice-président de chambre et président de CCI International. Cela prouve bien la cohérence. On a dit que NFX à terme devra être le responsable de l'ensemble. Mais il faudrait quand même des antennes. L'important est d'être efficace. L'Apim et l'ensemble des acteurs se doivent d'avoir des résultats. Et cela balaiera toute rumeur. La disparition de l'Apim n'a jamais été évoquée avec la communauté urbaine.

Comment considérez-vous le schéma régional de développement économique ? Un lieu de consensus mou ?
C'est un organe intelligent de concertation, dont nous sommes acteurs. J'en veux pour preuve le rapport sur l'entreprenariat rédigé par Laurent Degroote, qui est un document remarquable qui fait foi sur toute la région. C'est décliné ensuite dans les Plans locaux de développement économique (PLDE). Les 12 axes stratégiques de la CCIR ont été aussi réfléchis en fonction du SRDE.

Le SRDE a défini un nombre élevé de pôles d'excellence. Dans un contexte de deniers publics toujours plus rares, ne faut-il pas plutôt concentrer le tir plutôt que saupoudrer ?
Vous avez parfaitement raison. D'ailleurs à la dernière réunion de l'APIM, Michel-François Delannoy a bien insisté sur la nécessité d'axer nos efforts dans un seul sens. J'ai parlé d'axer sur la métropole marchande, le Picom, les nouvelles technologies en rapport avec le commerce ubiquitaire, nous sommes en phase. Le SRDE est un document global, à chaque acteur ensuite de définir en fonction des contraintes de son territoires et de ses ressources propres. Même un collectivité territoriale comme la CUDL a des déclinaisons beaucoup plus précises et des budgets plus pointus et étudiés que par le passé.

Des années de sensibilisation à la création d'entreprise semblent avoir produit leurs effets. N'est-il pas temps de se pencher sur d'autres enjeux, comme la transmission ?
Le salon Créer est un superbe exemple de partenariat à l'origine, monté par le conseil régional et les chambres de commerce et des métiers, avec le succès que l'on connaît. Aujourd'hui, l'ensemble des acteurs est sur ce dossier de la transmission, maintenant il faut une véritable volonté des personnes d'investir dans l'entreprise. c'est ça le fond du problème. On peut tout faire pour aider les acquéreurs, mais encore faut-il qu'ils viennent. Donc il y a aussi un travail culturel à mener. Le fond du dossier est vraiment que la culture de l'entreprise doit exister de plus en plus dans notre métropole et dans notre région et c'est là un gros travail auquel devront s'atteler les décideurs économiques de demain.


*Rappelons que la CCI Grand Lille est actionnaire d'Ecopresse, société éditrice d'Eco 121, à 24,9%.

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