« Linternational permet de nous diffe?rencier»
Vous venez de racheter un fabricant malaisien. Quelles sont vos ambitions sur le marche? asiatique ?
Dans le choix de sinstaller en Asie, nous suivons trois objectifs principaux": le premier est daccompagner nos clients de?ja? existants qui se de?veloppent en Asie. Si demain nous travaillons avec un client europe?en qui sest de?veloppe? aux Etats-Unis et en Asie, nous sommes en mesure de laccompagner. Cest donc dans la continuite? de notre strate?gie. Le deuxie?me axe de de?veloppement est daller chercher des marche?s que nous navons pas aujourdhui notamment au Japon, en Australie, en Malaisie, ou au Vie?tnam. Le troisie?me axe est plus low cost. Il y a des produits, par exemple a? usage unique, sur lesquels nous ne sommes pas en mesure de nous positionner en France et aux Etats-Unis. La?, nous avons une opportunite? de re?ponse aupre?s de nos clients europe?ens.
Comment expliquez-vous votre croissance exponentielle ? Vous profitez du vieillissement de la population ?
Certes, nous sommes sur un marche? en croissance. Pourquoi? Il y a en effet le vieillissement de la population. Ce qui est formidable pour nous (rires)! Mais aussi la recrudescence de lobe?site? dans le monde. Le surpoids engendre des proble?matiques sur les articulations des hanches et des genoux. Les gens pratiquent des sports un peu plus extre?mes et se cassent de plus en plus de choses. Le quatrie?me e?le?ment est quon he?site de moins en moins a? ope?rer de plus en plus jeune. Tre?s vite, InTech a de?cide? de monter a? linternational, ce qui nous permet de nous diffe?rencier.
Avez-vous pre?vu de faire e?voluer votre capital ?
Nous avions de?ja? ouvert notre capital en 2012 en faisant entrer TCR Capital, un fonds dinvestissement franc?ais. Clairement, sans cela, nous naurions jamais fait ce de?veloppement et tre?s certainement nous nous serions faits racheter par un compe?titeur. Ils nous ont accompagne? pour ces deux acquisitions structurantes, de?velopper le business de manie?re organique pendant pre?s de cinq ans. Probablement, TCR sortira fin 2017 de?but 2018 et nous irons chercher un autre fonds dinvestissement lui me?me plus important qui nous permettra daller plus loin.
Vous re?alisez beaucoup de sous-traitance. Comment ge?rer cette
de?pendance ?
Quelque part nos clients sont eux- me?mes de?pendants de nous. Il y a aussi notre R&D. Nous de?veloppons des produits proprie?taires que nous leur offrons. Lavantage pour eux est quils nont pas a? re?inventer la roue et viennent chercher chez nous des solutions cle?s en main quils ne trouveront pas chez nos compe?titeurs. Nous faisons 75 % de sous-traitance et 25% de R&D qui souvent permet davoir acce?s a? la sous-traitance. Cest une porte dentre?e.
Allez-vous investir dans les prochaines anne?es sur Rang- du-Fliers ?
Globalement, nous avons pre?vu dinvestir 4,5 M! en 2017 sur le groupe. Sur Rang-du-Fliers, nous avons pre?vu 1,7 M! pour acheter de nouveaux e?quipements pour se se?parer de technologies moins e?volue?es et investir en robotique. Et nous menons un projet immobilier de 6500 m2 a? 3 kilome?tres de Rang-du-Fliers qui sera acheve? en 2019.
Recueilli par Etienne Vergne
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