Régnier Sucré & Salé investit 4,5 M€ pour croître
L’entreprise de produits boulangerie-traiteur s’offre une extension d’usine, 4 nouvelles lignes de production et 10 nouveaux postes. Un projet attendu fin 2024 pour quasi doubler les ventes dès 2026.
Depuis son rachat par Novasources en 2013, l’ex boulangerie-pâtisserie Régnier a revu et musclé son catalogue avec des produits traiteurs sucrés et salés. D’où son évolution en « Régnier Sucré & Salé » en 2019. Le président Vincent Sepieter confirme : « On essaie de gommer ce terme de boulangerie ». Car désormais, l’entreprise basée à Arques réalise le plus gros de son activité dans les produits traiteurs. La demande est telle qu’elle vient de mettre sur la table - avec le soutien de la Capso, la Région et Bpi - 4,5 M€ pour, en partie, amplifier la production de ses gammes traiteur.
Fin 2024, l’usine de Régnier Sucré & Salé disposera de 1 400 m2 supplémentaires, mais aussi de deux nouvelles lignes traiteur (l’unité compte à date sept lignes de production, toutes gammes confondues) et de deux lignes d’emballage, soit quatre au total. Dix nouveaux postes seront créés, indique Vincent Sepieter, pour porter les effectifs à 70 personnes. Le projet prévoit également un volet modernisation avec l’installation de panneaux photovoltaïques ou de nouveaux systèmes de gestion des eaux. Régnier Sucré & Salé a réalisé 6,5 M€ de chiffre d’affaires en 2022. Son extension devrait lui permettre d’atteindre 10 à 12 M€ dès 2026. A la même échéance, l’entreprise espère réaliser un quart de ses ventes à l’export, contre 6 à 7% aujourd’hui.
« On compte ouvrir de nouveaux marchés, en s’adressant aux hôtels, restaurateurs ou distributeurs. Quel que soit le pays, il y a une forte demande de produits à la française », assure le président. Bien décidé à mener de front l’ensemble de ses chantiers, malgré une facture énergétique (très) salée. En un an, celle-ci a bondi de 60% ! « Notre investissement à ce moment précis peut paraître fou, mais il est nécessaire pour être plus performant et efficace à l’avenir », assure Vincent Sepieter, résilient.
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