Tiamat lève 3,6 M€ pour industrialiser des batteries révolutionnaires
Amiens. La start-up accélère le développement de ses batteries à base de sodium avec l’appui de Finovam Gestion, Picardie Investissement et CNRS Innovation.
La nouvelle met, une nouvelle fois, en lumière le potentiel de recherche développé par Amiens dans le domaine du stockage de l'énergie. Tiamat, une start-up créée par Laurent Hubard, il y a à peine un an, vient de finaliser un premier tour de table de 3,6 M€ auprès de Finovam Gestion, Picardie Investissement et CNRS Innovation. De quoi permettre à la deep tech de valider, sur le terrain industriel, son concept de batteries Sodium-Ion. Un procédé très prometteur, si ce n'est révolutionnaire, puisqu'il pourrait permettre aux industriels de rompre avec la technologie commune, utilisant le lithium. Un métal dont les gisements sont essentiellement concentrés en Amérique du Sud et dont les réserves - économiquement exploitables - ne sont évaluées qu'à 16 millions de tonnes par l'Institut d'études géologiques des états-Unis (USGS).
La technologie développée par Tiamat pourrait avoir l'effet d'une bombe dans de nombreux secteurs d'activité, notamment dans ceux de la mobilité, de l'outillage, tout en apportant une réponse au problème crucial du stockage de l'électricité « verte ». « Nos batteries présentent des performances supérieures à celles à base lithium, leur temps de charge étant 10 fois plus rapide et leur nombre de cycle d'utilisation 10 fois plus important. Et ce, bien sûr, pour un coût équivalent », s'enthousiasme Laurent Hubard.
Tiamat va tester ses batteries dans les produits de partenaires industriels, des fabricants de scooters électriques de livraison notamment. Une fois cette phase achevée, dans dix-huit mois, débutera l'industrialisation des batteries avec la création d'un démonstrateur. « Notre objectif est d’installer cet équipement d'ici 2020, idéalement dans les Hauts-de-France », annonce le dirigeant G.R
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