Fintech : TradeIn devient internationale
51 000 Tpe et Pme ont mis la clé sous la porte en 2019. Des faillites causées, pour 25% d’entre elles, par des retards de paiement ou impayés de leurs clients. Avec sa plateforme de gestion, unique au monde, protégée par un brevet, TradeIn tente de prémunir les entreprises (quelle que soit leur taille) du fléau des impayés. Sa solution permet à ses clients d’anticiper, de piloter et de sécuriser les risques clients et fournisseurs pesant sur leur trésorerie.
L’enjeu est tel que des entreprises du monde entier font appel à la fintech lilloise, fondée en 2018 par Jack-Hermann Ntoko et Jean-Cédric Bekale (photo) et basée à Euratech. Celle qui emploie 13 personnes déroule une feuille de route chargée pour les mois à venir.
Cette année, TradeIn intégrera l’incubateur Paris-Dauphine à Londres. Elle y ouvrira sa toute première filiale, lui permettant de répondre notamment aux sollicitations de potentiels clients anglais. Toujours en 2022, les dirigeants de TradeIn avanceront leurs pions en Afrique où ils tiennent des discussions avancées avec certains prospects. En parallèle, ils lanceront leur prospection clients aux Etats-Unis, accompagnés d’un partenaire local. Dans le viseur de la jeune pousse lilloise: l’ouverture d’une seconde filiale courant 2023 à New York ou en Californie.
« Nous avons réalisé une étude de marché fin 2021 qui a confirmé l’importance du potentiel de notre solution sur le marché américain », indique Jean-Cédric Bekale. Sa société a noué ses premiers partenariats outre-Atlantique avec une banque et un assureur lors de sa participation au CES de Las Vegas en janvier dernier. Les projets de TradeIn ne s’arrêtent pas là : elle entend bien s’attaquer à l’Europe à court terme, à commencer par l’Allemagne où la fintech intégrera très prochainement un accélérateur situé à Francfort.
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