Valdunes : ultime espoir avec Europlasma
Le tribunal de commerce devrait trancher sur le sort du dernier fabricant de roues et essieux ferroviaires le 20 mars.
Le groupe français Europlasma s'est positionné in extremis dans le dossier Valdunes pour reprendre l'ensemble de son dispositif industriel. Le dernier fabricant de roues et essieux ferroviaires, abandonné par son actionnaire chinois, est en redressement judiciaire depuis le 20 novembre dernier. Rappelons que Valdunes compte deux unités, l'une à Trith-Saint-Léger, l'autre à Leffrincoucke, près de Dunkerque. Soit un total de 330 salariés aujourd'hui.
Le dossier, suivi jusqu'au sommet de l'Etat, n'avait pas trouvé d'issue jusqu'ici. Europlasma, spécialiste du traitement des déchets dangereux, apparaît ainsi comme une ultime voie de sortie, Bercy soulignant qu'il s'agit là de la seule offre, après le désistement du groupe ukrainien Interpipe. Le candidat à la reprise s'intéresse aux deux sites (forge et usine), mais au prix de licenciements massifs : il ne s'engage à ce stade que pour 175 salariés sur 300. Europlasma évoque en parallèle un plan d'investissement sur trois ans de l'ordre de 24 M€. Le projet est encore conditionné à des clauses suspensives, notamment concernant le plan de financement, sachant que l'Etat a toujours affiché son soutien.
Le tribunal devrait se prononcer sur ce projet de reprise le 20 mars.