Arc International : L'hémorragie continue

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

La bonne nouvelle est toute relative : la rumeur de licenciements secs à travers un vaste plan social bruissait de toutes parts, ce sont (pour l'instant) seulement des " sureffectifs " qui sont annoncés par le géant mondial des arts de la table. Mais des sureffectifs massifs: alors que l'usine historique devrait atteindre 6500 salariés au terme du plan de départs volontaires en cours d'ici à la fin de l'année, ce sont 10% de l'effectif (643 postes) qui doit ensuite être supprimé d'ici à septembre 2011. Les services administratifs comme la production seront concernés de façon équilibrée à travers des mesures baptisées "Profil " et " Ambition Arques ", a annoncé Dominique Bouquet, DRH Europe (photo). 

Arques, principal gisement de pertes

En cause ? La productivité du berceau du leader mondial du secteur reste un gisement de pertes très élevé, dans un contexte général de crise : 58 millions de pertes d'exploitation en 2009, quand le groupe affiche une perte consolidée de 26 millions, pour un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros, lui-même en retrait de 14%. En clair, le site nordiste est bien l'enfant malade du groupe, plombé par son passé et un rythme d'embauche phénoménal du temps du vieux capitaine d'industrie Jacques Durand, avec une logique d'intégration verticale que le groupe paie encore. Les autres pôles géographiques du groupe ont quant à eux retrouvé la rentabilité comme les Etats-Unis, après une phase extrêmement délicate, tandis que les investissements en Chine et aux Emirats-Arabes Unis portent aujourd'hui pleinement leurs fruits.

Le groupe pourra-t-il une fois encore éviter les licenciements ? C'est loin d'être certain. Mais il va accroître ses efforts y compris financiers pour favoriser les départs volontaires, mais aussi la réindustrialisation du bassin d'emploi, qui a déjà permis de générer 1600 emplois. La direction en attend un renforcement de sa compétitivité, avec des gains de productivité de 20% qui devraient permettre au géant verrier de se positionner sur les productions d'entrée de gamme, et générer du même coup les gros volumes dont a tant besoin l'usine du pas-de-Calais.

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