Charcuterie des Flandres change de dimension

Dunkerque. La Pme modernise son outil de production et entre dans l’industrie du futur. Elle lorgne désormais l’ouverture de nouveaux marchés internationaux.
C’est un peu la charcuterie nouvelle génération pour rebondir après les années difficiles. Née en 1981 à Saint-Pol-sur-Ternoise, Charcuterie des Flandres a en effet connu deux dépôts de bilan. Le premier en 2005, qui conduira à son rachat par le belge Guka Delicatessen. Et le second en 2011. Depuis, elle se développe sous la houlette d’une autre société belge, Locks, dirigée par Philippe Vandamme. Aujourd’hui, Charcuterie des Flandres donne un bain de jouvence à son outil de production. La Pme aux 40 salariés vient de recevoir cinq nouvelles machines vouées à remplacer celles en place. Les machines d’emballage, d’étiquetage et de pesage seront opérationnelles courant avril, après une formation spécifique aux opérateurs de lignes.
Ce nouvel outil offre l’opportunité au fabricant de charcuterie crue d’optimiser ses capacités, d’améliorer l’ergonomie des postes, mais aussi de faire un pas supplémentaire vers l’éco-responsabilité. Désormais, Charcuterie des Flandres pourra utiliser des emballages aux matières plus vertueuses. « Nous allons être en mesure de répondre à la demande de certains clients étrangers. En terme de conditionnement plus respectueux de l’environnement, nous sommes encore aux prémices en France », juge François Kazmierczak, responsable systèmes et méthodes. Qui entend bien accompagner ses clients nationaux - grande distribution et grossistes - vers de nouveaux conditionnements.
La modernisation du parc de production a nécessité un investissement d’1,2 M€, soutenu par France Relance à hauteur de 325 K€, dans le cadre de l’appel à projets Usines du futur.
La Pme qui produit entre 20 et 40 tonnes de produits chaque semaine (selon les saisons prévoit un peu plus de 8 M€ de ventes cette année (vs 7,6 M€ l'an dernier) pour monter à 9 M€ en 2025. Une croissance que Charcuterie des Flandres compte alimenter notamment par l’ouverture de nouveaux marchés export, à commencer par le Royaume-Uni très prochainement. Le fabricant nordiste travaille aussi sur l’élaboration de nouveaux produits pour pallier la baisse d’activité hors période estivale.
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