L'Angelus sonne un doublement de son brassin

La hausse de sa production a permis à la brasserie Angelus de baisser ses frais fixes en 2023. Une chute répercutée sur ses prix de vente : la blonde est désormais vendue 3,50 € contre 4€ auparavant. La hausse de sa production a permis à la brasserie Angelus de baisser ses frais fixes en 2023. Une chute répercutée sur ses prix de vente : la blonde est désormais vendue 3,50 € contre 4€ auparavant.

La brasserie de Douai lance un investissement de 10 M€. De quoi atteindre les 50 000 hectos dans un premier temps, le double à terme.

La brasserie Angelus veut mousser davantage. Lors de son rachat en 2019 par Patrick d’Aubreby, l'ancien patron des Brasseurs de Gayant (qui a créé la Goudale), elle produisait 4 000 hectolitres. En quatre ans seulement, elle a déjà triplé ce volume, grâce au développement commercial de la gamme et aux récompenses - médailles d’or, d’argent et de bronze - reçues cet été aux World beer awards. Une croissance qui ne se dément pas puisque le dirigeant table sur un nou- veau doublement dès 2024. Notamment pour accélérer l’implantation dans les cafés et rayons de grande distribution de Bretagne, Pays de la Loire, Paris, Bourgogne et Rhône-Alpes.

Résultat : la brasserie se retrouve à l’étroit dans son unité de production de La Chapelle-d’Armentières. D’où la volonté de Patrick d’Aubreby d’investir 10 M€, en deux temps, pour une nouvelle usine de 15 000 m2. Celle-ci sera construite sur l’ancien site des Brasseurs de Gayant, à Douai, dont le foncier lui appartient toujours. Elle complétera un ensemble de 20 000 m2 de bureaux et entrepôts logistiques déjà bâtis. Le siège de la brasserie Angélus s’y trouve déjà installé depuis un an. Tandis que sa production a été transférée temporairement à la Brasserie 3F, à Frameries (Belgique).

Une première enveloppe de 5 M€ offrira à l’Angélus une capacité de production annuelle de 50 000 hectolitres dès 2027. 20 nouveaux emplois seront créés (ils sont 8 salariés aujourd’hui). Le lancement des travaux est prévu courant 2025. La seconde enveloppe sera quant à elle utilisée quelques années plus tard pour atteindre la barre symbolique des 100 000 hectolitres. Dans le viseur du dirigeant, l’export vers l’Italie, les Etats-Unis, le Canada mais aussi la Chine et le Japon.

« D’ici 10 ans, nous pourrions réaliser 20 M€ de chiffre d’affaires, voire plus », anticipe Patrick d’Aubreby, contre les 2,5 M€ de ventes actuelles.

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