SATT : la région attend son booster à entreprises innovantes
C'est la Caisse des dépôts qui portera les parts de l'Etat dans cette structure. Le capital de départ sera limité, mais les apports viendront au fil de l'eau, l'Etat devant financer environ 90 M sur dix ans. "Les régions qui n'auront pas de SATT risquent de jouer en 2e division", reconnaît Dominique Mirada, directeur régional de la CDC.
400 M pour l'amorçage
A cet outil interrégional de détection et de maturation des projets prometteurs doit s'agréger un levier de financement, le créneau étant aujourd'hui occupé par Finorpa, Inovam, l'IRPAC ou Picardie Avenir, mais avec des moyens limités. "Si on n'est pas richement doté en amorçage, on ne pourra prendre que de tout petits tickets, il faut une force de frappe", analyse Dominique Mirada. Le fonds national d'amorçage, doté par le Grand emprunt de 400 M et géré par CDC Entreprises, devrait permettre de compenser cette faiblesse. "Avec la SATT, on aura davantage de brevets, mais si on ne finance pas, ils vont partir", décode le patron régional de la Caisse. Le nouveau dispositif permettra-t-il d'offrir enfin à la région le tissu d'entreprises innovantes qu'elle mérite ? A suivre.Ces articles peuvent également vous intéresser :
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