Tribee décline à nouveau son concept de cagnotte solidaire
Trois ans après sa création, Tribee entame sa deuxième diversification. A l’origine, ce site de cagnottes solidaires en ligne est créé pour des collectes à l’occasion de fêtes d’enfants. Avec une partie des contributions, ils peuvent s’acheter le cadeau qu’ils souhaitent, puis verser le reste (ou la totalité) à une association partenaire de Tribee. « L’objectif est d’éviter les cadeaux en doublon, qui ne plaisent pas et qui finissent au fond du placard. Ce qui représente à la fin un gâchis énorme ! », explique Gwendoline Broudehoux, associée de Cécile Flament, fondatrice de Tribee. Contrairement aux cagnottes classiques qui se financent par une commission à hauteur de 6%, la fintech nordiste n’en prend aucune. « Les participants et les bénéficiaires peuvent s’ils le souhaitent nous verser un pourboire. Quand on leur laisse le choix, ils sont très généreux ! Si bien qu’on sera à l’équilibre plus vite que prévu », assure la codirigeante. En fin d’année dernière, après une levée de fonds d’1 M€, Tribee a lancé son concept auprès des entreprises. Qui paient un abonnement mensuel pour accéder à l’organisation de cagnottes en interne.
Le principe est sensiblement le même : le salarié célébré peut se faire plaisir, tout en donnant à une association partenaire de son employeur. Mobivia a été le premier client de Tribee. Depuis, ID Kids, Boulanger, SNCF Hauts-de-France ou encore la Française des Jeux lui ont emboîté le pas.
Deux nouvelles offres
Cette année, poussée par la demande, Tribee muscle son concept. La première nouveauté est testée depuis juin dernier avec Nocibé. Le géant de la distribution de parfums et cosmétiques a voulu proposer le concept nordiste non pas à ses salariés dans un premier temps mais à ses deux millions de clients. Si la majorité des contributions sont transformées en carte cadeau à utiliser en magasin, l’enseigne s’engage à doubler les fonds adressés à l’association choisie.
Autre évolution à venir : à partir de ce mois-ci, la start up fondée à Mons-en-Baroeul et basée à Lille s’ouvrira également aux associations. Celles-ci disposeront d’une URL de cagnotte dédiée qu’elles pourront partager à leur écosystème (bénévoles, partenaires...) pour récolter directement les fonds.
« L’idée est d’encourager et d’aller plus loin dans la collecte de dons », indique Gwendoline Broudehoux. À date, Tribee emploie quatre salariés. Ils devraient être sept fin 2023, selon les estimations des dirigeantes. Des recrutements essentiels pour accompagner le développement de la fintech qui enregistre des cagnottes en croissance d‘environ 40% chaque mois
depuis le début de l’année, pour un total de 130 K€ versés à des associations. Les dirigeantes visent le demi-million d’euros de dons reversés cette année et 650 K€ de chiffre d’affaires.
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