Stella : un nouvel atelier pour attaquer
Tourcoing. En croissance météorique, la société a fabriqué 2000 baby-foot l'an dernier contre 800 en 2015.
"Je voulais une belle entreprise dans un bel écrin." Nicolas Chantry, dirigeant de Stella (photo), en rêvait et il l'a eu. Fin janvier, le fabricant de baby- foot a quitté ses anciens locaux de Tourcoing pour un nouveau bâtiment, à 500m, plus grand, plus moderne et plus fonctionnel. Avec en complément une seconde ligne de production. Montant de l'investissement total : 1,1 M€. L'effort devrait permettre une meilleure organisation de l'activité et soutenir la croissance annuelle de 30% affichée depuis trois ans. "C'est très beau la croissance, mais c'est aussi très fatigant. Il faut savoir gérer le succès !", sourit Nicolas Chantry, pas peu fier des performances de Stella.
Objet déco
Une réussite qu'il explique notamment par le retour à la tendance du baby-foot. Hier dans les cafés, le terrain de football sur table occupe maintenant tout autant les open space d'entreprises que les foyers, tel un objet de déco. Mais pas question pour le gerant d'en faire un produit ultra design. Son maître mot, l'authenticité. "On fait dans le traditionnel et j'y tiens beaucoup, prévient-il. Nos clients nous choisissent pour cela. Ce qui ne nous empêche pas d'être modernes et de fabriquer des baby- foot personnalisables, du socle aux joueurs en passant par le fond de jeu."
L'an dernier, Stella a fabriqué 2 000 baby-foot pour 2,1 M€ de ventes, dont 20% à l'export, avec ses 13 salariés. Avant le rachat en 2015, l'entreprise affichait 850 K€ de chiffre d'affaires avec 4 salariés et 800 baby-foot par an. Cette année, le dirigeant vise un "petit" 10% de croissance, en partie encouragée par les nouveaux marchés récemment décrochés, l'Israël et la Nouvelle-Zélande. Demain, il lorgne aussi le Canada et les Etats-Unis.
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