NxtFood nourrit de grandes ambitions pour son steak alternatif
A Villeneuve d'Ascq, la jeune pousse s'apprête à tester ses steaks végétaux. Avant une commercialisation à plus grande échelle et une usine.
Flexitariens, ceci est pour vous ! Depuis un an et demi, les fourneaux de NxtFood tournent à plein régime. Le petit industriel agroalimentaire espère se faire une place au soleil avec son steak végétal. Rien d’original, direz-vous ? L’entreprise a les arguments pour se différencier sur ce marché mondial en plein boom et très concurrentiel. Après de multiples essais, NxtFood affine une recette contenant moins de sel, moins de matières grasses et plus de fibres que les produits existants sur le marché. Avec entre autres des protéines et des fibres de pois, du blé et de l'amidon issus des Hauts-de-France. "On touche du doigt la recette finale qui demande encore quelques ajustements. Mais la dernière a été saluée par notre panel de 120 consommateurs français", explique le fondateur Thierry Maroye, fin connaisseur du secteur agroalimentaire. Avant de créer NxtFood en février 2019, il a lancé les enseignes à succès Salad&Co et Sogood. "Je voulais aller plus loin dans le concept de bien manger, raconte t-il. Les végétariens et les végans ont ce qu'il faut pour se faire plaisir. Notre cible, ce sont ceux qui aiment la viande mais qui veulent agir pour la planète en réduisant leur consommation". D'où la volonté forte de produire un steak végétal imitant "à la perfection" le steak traditionnel.
Tant sur la couleur que la texture et la sensation en bouche. Thierry Maroye est déjà entouré de 18 salariés, en grande majorité ingénieurs et docteurs en agroalimentaire.
NxtFood s'équipera d'ici fin 2020 d'une ligne pilote pour lancer sa phase test. De quoi afficher ses steaks à la carte de restaurateurs régionaux pendant un an pour avoir les retours clients. En parallèle, NxtFood peaufine un projet d'usine de production, implantée en Hauts-de-France - le lieu n’est pas arrêté, pour monter en puissance dès la fin des tests. L'entreprise vise à moyen terme une distribution nationale, sous une marque encore tenue secrète. Tout comme l'investissement.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Ceetrus : une nouvelle gouvernance pour accélérer sa mutation
Antoine Grolin prend la présidence de la filiale immobilière du groupe Auchan. Avec l'ambition affichée de la convertir en un acteur multitâche au service de la transformation de la ville.
Fête Sensation élargit son réseau avec Isambourg
Chantilly. Le groupe picard reprend trois magasins Isambourg, dont le propriétaire est en redressement. Le spécialiste des articles festifs vend désormais de Lille à Lyon.
Unither acquiert sa première usine en Chine
Amiens. Le façonnier, leader mondial des doses unitaires stériles, achète une unité industrielle à Nanjing. Objectif : profiter du boom du marché pharmaceutique local.
Lille Sud : Ouvert, Lillenium devient réalité
Après 10 ans de rebondissements, le complexe commercial lillois ouvre et doit maintenant faire ses preuves. La promesse de 900 emplois à terme est maintenue.
L'EPF vote un plan d'actions pour le rebond économique
De part son activité de requalification du foncier, l'établissement d'Etat estime être le bon outil pour soutenir et favoriser la relance économique en région.
Grosses turbulences en vue pour la filière aéronautique à Albert
La Covid a déclenché un orage brutal dans l'épicentre régional de la filière aéronautique.
Exel Beaurainville devient un pôle de compétence de la pulvérisation
Le spécialiste de la pulvérisation agricole ferme son usine de Noyer-Saint-Martin (Oise), dont la production est transférée à Beaurainville (Pas-de-Calais), qui devient l'un des six pôles de compétences du groupe.
Steenvoorde : Bio-Rad monte en puissance avec ses tests sérologiques
Depuis la mi-mars, l’usine de la biotech américaine produit massivement des tests sérologiques pour la Covid-19.
Avec Valofish, Copalis rajoute une nouvelle corde à son arc
Le Portel. Le Boulonnais muscle son activité de valorisation de coproduits de la pêche en s’adjugeant Valofish, ses 15 M€ de ventes et ses 50 salariés.
Lin : deux acteurs se marient pour une filière d’excellence
L’adossement du tisseur de lin Lemaitre-Demeestere à NatUp vise la réalisation d’une filature commune pour maîtriser de A à Z une filière 100% française et haut de gamme.