X,Y...Z!

Que signifient donc ces 3 lettres... dernie?res de l’alphabet ? Elles repre?sentent 3 ge?ne?rations, au sens sociologique du terme. La ge?ne?ration X, post baby boomer, est ne?e entre 1960 et 1980 majoritairement aux commandes des entreprises aujourd’hui, suivie des Y ne?s entre 1980 et 1995, et enfin les Z a? partir de 1995. La re?volution du nume?rique au de?but des anne?es 90 explique cette distinction, bouleversant la manie?re d’entrer en relation, l’acce?s a? l’information et au savoir notamment.

Les Y et Z ont ceci de diffe?rents que les premiers ont grandi avec l’ave?nement d’Internet, les seconds sont ne?s avec. La ge?ne?ration Y, de?ja? bien pre?sente dans les entreprises, e?tait cense?e tout de?truire sur son passage. Elle incarnait le cauchemar des dirigeants et des actionnaires, rejetant pe?le me?le l’autorite? et les re?gles, e?prise de liberte?, connecte?e en permanence. A en croire toutes les analyses il y a quelques anne?es, elle n’avait aucune chance de s’inte?grer professionnellement. Force est de constater aujourd’hui que le se?isme annonce? n’a pas eu lieu. Si l’entreprise change avec l’arrive?e des Y, elle ne s’est pas dissoute, elle s’adapte et se projette dans ce nouveau paradigme.

Pourquoi ? Parce que les Y sont aussi pragmatiques, tole?rants, curieux, implique?s de?s lors qu’ils en comprennent le sens. S’ils ne sont plus dispose?s a? accepter ni l’autorite? statutaire, ni celle donne?e par l’expe?rience, ils reconnaissent les compe?tences et l’exemplarite? de leurs managers et sont capables de s’engager.
Faut-il s’e?mouvoir de cette transformation ? Bien au contraire ! Les parcours vertueux de patrons de la ge?ne?ration Y fleurissent de?sormais, cre?ant emplois et valeur ajoute?e, illustrant si besoin est que cette ge?ne?ration est prometteuse et porteuse d’avenir. A peine remis du traumatisme de l’arrive?e des Y, voila? de?ja? que se profilent les Z ! Il est e?videmment encore trop to?t pour tirer des conclusions sur le plan professionnel, aucun n’y e?tant encore entre?.

Cependant, faut-il a? nouveau craindre le pire pour demain ? Les Z seraient de?sabuse?s, enfants d’une ge?ne?ration mine?e par la crise, portant un regard noir sur l’entreprise... Ils seraient aussi entrepreneurs, disposant d’un vrai sens de la communaute? et e?cologiquement responsables. Faisons confiance a? nos enfants et petits-enfants, montrons nous bienveillants envers notre jeunesse, soyons agiles et curieux dans nos comportements. Et cette de?nomination X, Y, Z n’aura plus de raison d’e?tre ! Il n’y a d’ailleurs plus de lettre apre?s le Z.