Alacrité Lille : après 5 ans d’existence, la V2 se prépare
Les équipes du start up studio lillois Alacrité sont à la recherche de nouveaux actionnaires privés, principalement régionaux.
Elles se nomment TrustEat, VizioSense, RFence ou encore PrivaMap. Leur point commun ? Elles font partie des 11 jeunes pousses créées ces cinq dernières années par le start up studio Alacrité basé à Lille. Toutes sont nées suite à l’identification d’un besoin sur le marché par les industriels ou investisseurs partenaires d’Alacrité. Une originalité de fonctionnement qui facilite le déploiement au national et au-delà des solutions des jeunes pousses accompagnées, selon David Descheemaeker, Dg délégué aux opérations du start up studio. À date, les jeunes pousses lilloises ont levé plus de 14 M€ en premier amorçage. Dès leur création, Alacrité devient un actionnaire minoritaire aux côtés des dirigeants. Avec pour mission de favoriser la croissance de la jeune entreprise jusqu’à sa prochaine levée de fonds. « Là, on se retire totalement ou on réduit nos parts », explique David Descheemaeker.
A son lancement, Alacrité Lille tablait sur la création d’une quinzaine de sociétés spécialisées en RegTech, logistique ou en cybersécurité. « Nous ne sommes pas pilotés par la quantité, poursuit le Dg délégué, qui admet néanmoins un coup de frein causé par la Covid. Notre volonté est d’afficher un résultat correct avec des projets corrects. »
Alacrité Lille est l’unique antenne française et le 6e générateur du réseau international Alacrity. Ce dernier a été fondé il y a plus de 10 ans par l’entrepreneur gallo-canadien Terry Matthews et est porté par son groupe Wesley Clover. Dès sa création, Alacrité a bénéficié du soutien de Bpi, la Région Hauts-de-France, la Métropole européenne de Lille ou encore Finovam Gestion et Hub One, filiale du groupe Aéroport de Paris. Actionnaires, ils ont apporté un peu plus de 5 M€ sur la table, complétés par Alacrité pour porter l’enveloppe à 10,5 M€ au total.
Désormais, Alacrité Lille V2 est en pleine construction. Les équipes sont actuellement à la recherche de nouveaux actionnaires privés, principalement régionaux, avec qui elles espèrent démarrer l’activité dès la fin 2023. Avec cette fois 20 M€ de budget.
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