Avec Leel et Rose, RougeGorge lorgne l'international
L'enseigne de lingerie entend poser un pied à l’export à travers deux nouvelles collections. Tout en accélérant en France avec une dizaine d’ouvertures d’ici fin 2022.
Les nouvelles-nées se nomment Leel Lingerie et Rose. Elles ne sont qu’à leurs débuts, puisque créées ces deux der- nières années, mais elles pourraient bien offrir une dimension internationale à RougeGorge. La marque nordiste de lingerie du groupe FashionCube (Association Familiale Mulliez) est pour l'heure très peu présente hors de l'Hexagone, avec seulement neuf boutiques en Belgique. Toutefois, dans cette conquête de nouveaux marchés, aucune ouverture de points de vente n’est prévue : Catherine Gallais, dirigeante depuis 2009, veut se lancer en B to B — chez des revendeurs par exemple — et via les marketplaces telles Zalando ou Amazon. RougeGorge mise aussi beaucoup sur Leel et Rose pour accélérer « prudemment » en France et séduire une nouvelle clientèle. Leel lingerie, griffe indépendante essentiellement digitale avec un site dédié, s’adresse aux jeunes filles aux poitrines généreuses. Tandis que la collection Rose se veut plus « travaillée et sexy » et au positionnement prix un peu plus élevé que les autres gammes de l’enseigne.
Côté boutiques, Catherine Gallais estime le réseau « mature » avec un ensemble de 260 points de vente, pour 45% en affiliation. Une dizaine d’autres devrait ouvrir d’ici la fin de l’année. A court terme, la patronne estime pouvoir atteindre les 300 à 310 boutiques. RougeGorge, deuxième enseigne française de lingerie derrière Etam, emploie 700 salariés et vise les 140 M€ de ventes cette année, soit un niveau proche de celui de 2019.
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