Amazon implante 500 emplois dans l'Oise
Senlis. Le géant de l’e-commerce a officialisé la création de sa septième plateforme logistique française dans le sud de l'Oise. 500 emplois attendus.
Même si le nom d’Amazon avait fuité au printemps dernier, le géant américain a attendu jusqu’au 14 janvier pour officialiser le lancement de son 23e site français, à Senlis. Située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, cette plateforme logistique de 55 000 m2, à la pointe de la robotisation, traitera les colis des fournisseurs et vendeurs de la place de marché Amazon. Il permettra de « réorganiser les flux en France », selon Ronan Bolé, président d'Amazon France Logistics, en libérant des capacités dans les six autres centres de distribution de l’Hexagone. Il s'agit notamment de « fluidifier les processus de réception et de tri des produits, en amont de la préparation de com- mande, afin de garantir une réparti- tion optimale des stocks dans les centres de distribution».
L'ouverture du site est annoncée pour mai 2020. L’immobilier, porté par Goodman France, affiche des performances environnementales très poussées avec, entre autres, un éclairage entièrement LED, un système de traitement et réinfiltration des eaux pluviales, et une centaine de bornes de recharges pour véhicules électriques. Le nouveau centre va générer 500 emplois en CDI, qui s'ajouteront aux 9300 salariés d'Amazon en France, où le groupe a investi 6,8 mds€ depuis 2010. Les élus locaux espèrent que, comme ailleurs, ce seuil sera vite franchi. A Amiens, l’entrepôt géant de Boves a déjà dépassé son objectif de 750 emplois en trois ans. A Senlis, le processus de recrutement a déjà démarré en amont pour les responsables d'équipes et les techniciens, tandis que des postes dans les fonctions support (RH, sécurité, informatique) sont disponibles. Reste que, même à deux mois des municipales, l'argument de l'emploi ne convainc pas complètement les élus. Certains maires de communes avoisinantes se plaignent du manque de concertation qui a entouré le projet. Ils redoutent une noria de camions – 600 par jours - sur un environnement local déjà fragilisé par l’urbanisation galopante de la région parisienne.
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