Connecter les jeunes talents avec les PME de notre re?gion

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Nos grandes e?coles sont de plus en plus internationales, avec la multiplication de campus a? l'e?tranger, et dote?es de ressources importantes. Et nos pme ont envie d'aller chercher la croissance a? l'international et d'innover mais manquent souvent de moyens. C'est pour croiser cette ressource et ce besoin qu'IRD et Skema de?veloppent une initiative originale. L'e?cole de management, qui dispose de campus aux Etats-Unis, en Chine et biento?t au Bre?sil, propose de?ja? l'option «manager un projet export», suivie par 17 e?tudiants cette anne?e. Ils ont planche? sur quatre projets de pme dans lesquels l'IRD est pre?sent : Floracos, qui souhaite se de?velopper outre-Manche pour vendre ses bougies bru?le-parfum personnalisables, A-Volute, spe?cialiste du son 3 D, avec des de?veloppements sur la Chine, Cooptalis, spe?cialiste d’outplacement a? l’international, et enfin la socie?te? Tibtec, qui cherche a? attaquer le marche? ame?ricain avec ses tissus me?talliques chauffants destine?s aux moules pour mate?riaux composites. Le projet fait e?cho a? une autre initiative, baptise?e le challenge VIE, signe? entre Skema, Business France et l'IRD. Il s'agit de se?lectionner des e?tudiants qui re?aliseront des missions internationales pour des Pme de la re?gion, dans le cadre d'un VIE.
Plusieurs entreprises sont candidates, Euradif, Horizontal Software, Tissage art de Lys, A-Volute et Defroidmont pour ce dispositif appele? a? se mettre en place progressivement. Centrale Lille devrait rejoindre cette de?marche proactive en direction des Pme. Les outils sont nombreux entre sa junior entreprises, ses labos avec dispositifs Cifre, les projets d'e?tudiants
sur deux ans, les FabLabs. Autant d'outils qui doivent permettre de mieux irriguer le tissu e?conomique re?gional. Pour Marc Verly, directeur ge?ne?ral du Groupe IRD  : « Pour durer, grandir, s’internationaliser et avoir une longueur d’avance, les nouvelles pe?pites de notre e?conomie de?veloppent leurs capacite?s d’innovation et privile?gient une production « propre » a? leur entreprise, unique, difficilement copiable. C’est dans cet objectif que nous travaillons avec la direction de Skema Business School et de Centrale Lille : pour connecter les jeunes talents aux PME de notre re?gion ! »

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3 questions a? Fre?de?ric Motte, dirigeant de Ce?dres Industries, cofondateur du club des ETI et pre?sident re?gional du Medef Quel regard portez-vous sur les ETI re?- gionales ? En France, nous ne sommes pas tre?s bien clas- se?s comparativement a? l’Allemagne. Mais la re?- gion se trouve a? un niveau supe?rieur dans la moyenne nationale. Cela s’explique par la cul- ture nordiste et des actionnariats souvent fa- miliaux. Elles sont a? 60-70% dans le secteur de l’industrie du fait de notre histoire, l’activite? tertiaire e?tant plus re?cente. A 90%, elles se sont construites sur au moins deux ge?ne?rations. D’autre part, nos chefs d’entreprise ont parfois une formation plus limite?e, ce qui peut e?tre un frein au de?veloppement. Cependant, la re?gion be?ne?ficie d’un terreau favorable avec de grands groupes industriels qui sont aujourd’hui dans une strate?gie d’externalisation. Ce peut-e?tre une opportunite? pour les PME. Quels verrous faire sauter pour faciliter l’e?mergence d’ETI ?

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Les entreprises familiales sont sous-endette?es. Par Philippe Foulquier directeur EDHEC Financial analysis and accounting research centre et directeur Edhec EMBA Paris

Le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset (PS), a estimé mercredi que "le modèle économique des régions est à bout de souffle" et appelé l'Etat à clarifier leurs missions. "Tant que les baisses fiscales dynamiques nous permettaient d'avoir une croissance naturelle de nos ressources, ce modèle était tenable", a souligné Alain Rousset, lors de la présentation des chiffres clés de l'ARF. Ce modèle est en revanche aujourd'hui "à bout de souffle". "A partir du moment où nos ressources dépendent plus des dotations de l'Etat qui diminuent et que nous n'avons pas de bases fiscales à la différence des départements et des communes", les recettes régionales devraient diminuer à l'avenir, a poursuivi le président socialiste de la région Aquitaine. Selon les projections de l'ARF, entre 2014 et 2017, les régions devraient voir leurs recettes diminuer de 953 millions d'euros alors que celles des départements et des communes devraient augmenter respectivement de 1,65 milliard et 1,38 milliard d'euros. Le président de l'ARF a dit attendre "du gouvernement et du Parlement", une "clarification" des missions des régions, "des ressources conformes à (leurs) compétences" et qui soient "cohérentes par rapport à la taille des nouvelles régions". Le projet de loi NOTRe sur la répartition des compétences entre collectivités territoriales poursuit actuellement son parcours parlementaire. Le texte, qui prévoit une montée en puissance des régions et des intercommunalités, doit passer en deuxième lecture à l'Assemblée, le gouvernement espérant le voir adopté avant la pause estivale, en raison des élections régionales de fin d'année. M. Rousset a déploré la répartition actuelle de la CVAE (partie principale de l'ex-taxe professionnelle) dont les régions perçoivent 23%, contre "50% pour les départements" et "25 à 27% pour les intercommunalités". "La région est la collectivité qui est à la fois chargée d'accompagner des PME, du développement économique, de produire de la richesse et de l'emploi et a la part la plus faible de CVAE, c'est à dire que nous n'avons pas de retour sur investissement", a-t-il regretté. "Il faut qu'on arrive à 70% (de CVAE) si on veut vraiment avoir une action à l'allemande comme les Länder (régions allemandes, ndlr) pour accompagner les PME qui investissent et créent de l'emploi", a plaidé M. Rousset rappelant que l'ARF accompagnait "20.000 PME EPI, TPE par an". "Si on double le budget des régions sur le plan proprement de l'accompagnement des PME, en gros 700 millions d'euros, on double le nombre d'emplois créés et on retourne la courbe du chômage", a-t-il également soutenu. Dans le contexte e?conomique actuel, conse?cutivement a? la baisse des capacite?s d’autofinamencement, de nombreux directeurs financiers d’entreprises familiales sont confronte?s a? la proble?matique du niveau d’endettement pertinent au regard des caracte?ristiques intrinse?ques de leur entreprise.