Jean-Michel Bérard, préfet de région

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Quel est votre regard sur la région deux ans presque jour pour jour après votre nomination?

Chaque terroir a ses spécificités. J'ai constaté que les lieux communs qu'on prête aux tempéraments régionaux, c'est comme l'accent : ça existe. La chaleur de l'accueil, la capacité à travailler ensemble, à se mobiliser collectivement et de manière constructive, sont pour moi des réalités. Non pas que tout soit simple ! La relation à l'Etat est un peu ambiguë. Il y a sûrement ici un respect des institutions plus grand qu'on ne peut le trouver dans des territoires plus méridionaux, mais il y a une attente forte d'Etat, même si c'est davantage celle de la signature du chèque que du partage d'initiative. En tout cas, sur un plan professionnel comme personnel, c'est une chance et une réelle satisfaction pour moi de travailler ici.
L'autre aspect auquel j'ai été sensible est que ces deux années ont correspondu à deux années de crise... Dans une région historiquement confrontée à une série de crises récurrentes, des guerres, des occupations, l'effondrement du bassin houiller, du textile, les reconversions sidérurgiques, il y a toujours eu des rebonds. Une nouvelle fois, les efforts sont remis en question, on est plus vulnérables qu'ailleurs.

Comment analysez-vous la dégradation de la situation de l'emploi ?

Sur deux ans, la dégradation est malheureusement une réalité surtout pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. Mais que se serait-il passé si nous n'avions pas multiplié les initiatives ?

Un gros effort a été fait sur l'emploi. Je rends hommage au travail de la Direccte et de Pôle Emploi dans un contexte de violente crise économique qui a compliqué la mise en place de leur nouvelle organisation. Nous avons permis aux entreprises de conserver leur lien avec leurs salariés le plus longtemps possible. Le chômage partiel, notamment de longue durée a été largement sollicité. A certains moments, nous avons bénéficié de 20 % de l'enveloppe nationale ! Nous avons également été pionniers sur les contrats de transition professionnelle. L'accent a aussi été mis sur les emplois aidés... Aujourd'hui, l'économie repart, même si c'est plus lentement en France qu'en Allemagne, et moins vite dans notre région que dans l'ensemble du pays. Au premier semestre, nous avons continué à perdre des emplois, alors qu'on enregistrait une légère reprise au plan national. Dans ce contexte où la situation reste fragile, la mobilisation de tous les acteurs de l'emploi en région reste une priorité absolue.


L'emploi des jeunes est particulièrement préoccupant ...

Nous avons enrayé aujourd'hui la dégradation du chômage des jeunes, même si nos indicateurs restent nettement plus élevés que la moyenne. Nous avons redressé la situation sur l'apprentissage et l'alternance, où il n'y avait pas de tradition dans cette région. Nous représentions 4 % du volume national des apprentis, nous sommes passés à 8,8 %. La préoccupation qui émerge ce sont les demandeurs d'emploi de longue durée, qui ont progressé de 16 % en un an. Nous restons dans une position défavorable par rapport aux références nationales, mais l'écart ne s'est pas accentué avec les régions les plus favorisées. Le travail accompli collectivement a atténué l'impact de la conjoncture.

Faut-il attendre beaucoup du laboratoire expérimental de la jeunesse installé à Lille ?

C'est une démarche d'expérimentation, je devrais plutôt dire " pilote ". Ce n'est plus l'expérience, pas encore la généralisation de masse. Cela se traduit par des moyens supplémentaires de 4 millions d'euros et par la capacité à travailler ensemble : tous les partenaires politiques qui comptent dans le domaine de la formation, le conseil régional, le conseil général, l'agglomération et tout le secteur associatif, les entreprises, le tout sur des projets concrets. Certaines choses marcheront mieux que d'autres, mais la capacité à concentrer des efforts doit nous donner des atouts.

Comment vivez-vous la dénonciation permanente des collectivités, et surtout des départements, du désengagement de l'Etat ?

Les conseils généraux ont engagé une campagne de communication sur ce sujet qu'il est difficile d'ignorer ! Leurs difficultés financières sont particulièrement prégnantes et le resteront pour les prochaines années. C'est d'abord la conséquence de la crise qui plafonne les recettes les plus dynamiques telles que les droits de mutations immobilières et accentue les besoins d'accompagnement social. L'Etat subit la même contrainte au moment où il doit multiplier les aides à l'emploi. Chacun doit contribuer à la maîtrise des dépenses : l'Etat, les collectivités locales et les comptes sociaux. L'équilibre de nos finances publiques est la condition d'un retour à la croissance économique et à la confiance financière internationale. Il y va de notre capacité à financer notre développement et d'emprunter à des taux raisonnables.

L'Etat l'a fait, ces dernières années, en s'efforçant de préserver son investissement et les bases de la compétitivité. Au moment où il maîtrisait ses dépenses, notamment de fonctionnement et ses effectifs, il n'en était pas de même du côté des collectivités. Sur toute la période écoulée, l'Etat leur a garanti des ressources qui ont évolué plus rapidement que l'inflation et que ses propres moyens. Il n'y a pas de désengagement, ni de dette de l'Etat, les chiffres sont là pour le démontrer ! J'ai eu l'occasion de m'en expliquer à plusieurs reprises avec les élus, notamment départementaux, s'agissant des transferts de la décentralisation.


Après l'Etat, c'est donc au tour des collectivités de freiner leurs dépenses ?

L'Etat continuera à maîtriser ses dépenses. Et tous les gestionnaires des fonds publics doivent participer à cet effort collectif, défini conjointement dans le cadre de la conférence des finances publiques réunie par le Premier ministre. Le jugement porté sur l'équilibre des finances publiques en France porte sur l'ensemble des comptes publics.
Oui, les temps sont et resteront plus difficiles pour tous les budgets et y compris ceux des collectivités. C'est une évidence. Quand des collectivités se revendiquent comme " boucliers face à l'Etat ", j'ai du mal à comprendre. Nous sommes tous dans le même bateau et il nous faut ramer ensemble. La question est de savoir si les efforts sont équitablement répartis et concertés.

Mais les budgets transférés sont parfois très faibles face aux charges...

Des collectivités disent qu'elles consacrent plus d'argent qu'elles n'en reçoivent pour certaines compétences. C'est la marque de leur capacité à décider. La collectivité a le choix politique de mettre plus d'argent que l'Etat. Elle peut en mettre moins. Elle peut le dépenser plus intelligemment et plus efficacement. C'est même la meilleure justification de la décentralisation. Quand elles améliorent des montants de primes de personnels transférés en référence à leurs propres agents, cela se traduit par des charges supplémentaires. C'est leur liberté de choix.
Mais les exemples sont nombreux où les collectivités ont du ou devront dépenser beaucoup pour remettre à niveau les lycées, les routes nationales ou les ports...

C'est un choix politique fait, au delà de toute sensibilité, par les collectivités, qui ont consacré plus d'argent que l'Etat n'en mettait. Elles n'y étaient pas contraintes. Dans le même temps, elles peuvent mettre moins d'argent sur d'autres champs. On ne peut pas réclamer la responsabilité et ne pas en assumer les conséquences selon qu'elles sont positives ou négatives.

Je ne méconnais pas que la conjoncture économique a augmenté leurs charges. Le conseil général affecte plus d'argent aujourd'hui que l'Etat n'en mettait sur le RMI. Mais la décentralisation ne consiste pas à établir un effet de cliquet tel que chaque fois que la charge augmentera, l'Etat la compenserait ! Cela vaut symétriquement pour les ressources : la taxe sur les droits de mutations a littéralement explosé pendant un certain nombre d'années au profit des collectivités. L'Etat n'a jamais dit : ramenez la monnaie !
Je n'en veux pas aux élus. Je suis simplement gêné que l'Etat soit systématiquement mis en position d'accusé. L'Etat, c'est nous tous. Il n'y aucun intérêt à le déstabiliser d'autant plus en période de crise quand chacun en a besoin.

Le conseil général du Nord n'est pas fondé à réclamer une dette à l'Etat ?

Il n'y a pas de dette, pas d'obligation juridique. Qu'il y ait des difficultés financières réelles dans les collectivités, je ne l'ai jamais contesté. Le gouvernement a proposé un plan de consolidation pour certains conseils généraux. Celui du Nord n'est pas, heureusement, dans cette situation là. J'ai même pu constater quand nous avons vu les comptes que ses marges de manoeuvre en capacité d'investissement étaient restées équivalentes ces dernières années. C'est vrai que pour la suite, les choses vont devenir difficiles comme elles le sont pour l'Etat. Il faut se concerter, assumer la responsabilité et les choix des priorités.


Bio-Express

Né le 29 mars 1947
IEP Paris et ENA

Le Nord-Pas-de-Calais est le 7e poste de préfet de département et le 3e poste de préfet de région occupé par Jean-Michel Bérard, qui a exercé par ailleurs des fonctions dans le domaine de l'équipement comme directeur d'administration centrale délégué interministériel à la sécurité routière puis président d'une société d'autoroute.

Les priorités de l'Etat via le grand emprunt, c'est l'innovation et l'économie de la connaissance, pas forcément les points forts de notre région...

Nous sommes une région de tradition industrielle, mais les mutations existent. En valeur absolue, nous sommes la 4ème région en emploi industriel, mais seulement la 14ème en pourcentage par rapport à l'emploi total.

Une des responsabilités majeures de l'Etat est la préparation de l'avenir. Sur le programme des investissements d'avenir (PIA) financés par le grand emprunt, la région est très honorablement placée. Nous avons une petite trentaine de projets émergents, susceptibles d'être nominés et, pour un nombre significatif, retenus. La sélection se fera jusqu'à fin 2011, et l'exécution prendra plusieurs années. Le commissaire général aux investissements, René Ricol, lors de sa récente venue à Lille, a été sensible à la qualité des dossiers notamment dans le domaine médical.

Notre potentiel de recherche universitaire est réel, nous avons identifié sept laboratoires d'excellence. Les responsables du PRES sont en train de structurer une initiative qui tient la route.

Le plan campus, qui faisait un peu office de prémices, avait une dimension plus immobilière : nous avons eu des difficultés il y deux ans, mais nous avons pu obtenir un rattrapage, de 110 M€ pour Lille, 20 M€ pour Valenciennes. Aujourd'hui nous avons rattrapé le peloton, car la convention qui lie l'Etat au PRES et aux collectivités locales (sauf le conseil général dont j'espère qu'il nous ralliera), est la 3ème signée en France.

Le projet Médée deviendra-t-il pôle de compétitivité ?

Nous avons d'abord réussi à préserver la totalité de nos pôles de compétitivité alors que huit ont été délabellisés au plan national et ce, alors que Maud et surtout Aquimer étaient remis en question. Ils ont fait des efforts considérables et nous les avons accompagnés pour revoir leur gouvernance, leurs priorités et leur insertion dans le tissu économique. Nous avons obtenu le pôle TEAM² sur le recyclage des déchets, exemplaire au plan national. Quant à Médée, il a été le seul pôle nominé en sus de ceux retenu par le CIADT. Nous travaillons pour voir s'il est possible, sur la base d'un dossier complété, d'obtenir cette labellisation. Il n'est pas exclu que cela puisse se faire par un rapprochement avec un pôle existant. Le travail est en cours, l'échéance de fin d'année peut être envisagée.

Saura-t-on financer les grands projets structurants comme Seine Nord, le contournement sud est de Lille, ou Calais Port 2015?

Le montage de ces projets et leur financement peut être extrêmement variable, avec des perspectives et des maîtres d'ouvrages très différents. Tous les projets que vous citez ne sont pas financés sur le " grand emprunt ". Le PIA n'est pas tout. Nous avons aussi un contrat de projets Etat-Région. Plus précisément, les grandes opérations que sont le canal Seine Nord ou le CSEL figurent au projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT).

Cela signifie donc qu'il est prêt à s'y investir, probablement pas exclusivement.. Les financements devraient être réunis avec un montage partenarial public privé, formule désormais classique - c'est celle du grand stade de Lille, et avec le concours de fonds européens. Je ne peux pas dire que tout sera financé dans les délais les plus proches. En tout cas, chacun doit être conscient que nos ressources dépendront de notre capacité de revenir à une croissance significative, d'où la nécessaire maîtrise des finances publiques et la préservation de notre crédit.


Où en est Seine Nord ?

La maîtrise foncière, les fouilles, sont des phases longues sur lesquelles on travaille en temps masqué. Le bouclage financier avec les collectivités fait l'objet de discussions circonstanciées et longues. Le gouvernement sera amené à faire des annonces sur un calendrier dans un délai pas très éloigné. Ce qui compte est de tirer parti de cette infrastructure. Il ne faut pas que Seine Nord soit un couloir à péniches qui alimenterait les ports anversois. On a des projets comme la plateforme de Marquion, tout à fait essentiels.


L'Etat soutient-il l'idée d'un lien fixe cadencé entre Lille et l'ex bassin miner ?

La mobilité de la métropole lilloise est un enjeu majeur au-delà même du territoire de la communauté urbaine. J'ai souhaité une concertation large entre la région, la communauté urbaine, les conseils généraux, les autres communautés d'agglomération concernées, la CCI, tous ceux qui à un titre ou un autre peuvent être maîtres d'ouvrages, pour confronter les initiatives. Aujourd'hui, Bruno Bonduelle et Daniel Percheron portent ce projet. La relation métropolitaine avec l'ex bassin minier dans sa partie centrale est essentielle, mais parallèlement, la communauté urbaine a des ambitions de desserte cadencée de type tram-train. Il faut voir la complémentarité de ces infrastructures et regarder les zones d'activités qu'il convient de desservir. La concertation n'est pas facile, chacun défend légitimement ses analyses et intérêts. Mon voeu est de s'accorder sur une démarche exemplaire au plan national, de directive territoriale d'aménagement et de développement durable (DTADD). Une fois les grands équipements définis, la hiérarchie des priorités et les modes de financement pourront être retenus.


Faudrait-t-il instaurer un péage urbain ?

La loi Grenelle 2 a prévu la possibilité de l'expérimenter. J'ai été délégué interministériel à la sécurité routière, directeur de la circulation et de la sécurité routière. A titre personnel, je considère que nous n'arriverons à financer les grandes infrastructures nécessaires pour remédier à l'engorgement des grandes agglomérations qu'en mobilisant les ressources du péage urbain. Politiquement, c'est un choix difficile. Je mesure qu'ilest plus facile à moi de le dire qu'aux élus. Il a fallu deux générations pour faire admettre le stationnement payant. Il y a aussi une dimension sociale qui doit se traduire dans le choix des infrastructures, y compris celles alternatives à la route qui seront financées sur cette ressource. Cela relèvera d'abord du choix politique des élus. Le débat mérite d'être ouvert.


La RGPP, autrement dit la réforme de l'Etat, est-elle achevée en région ?

Oui et non. La réforme juridique fixée il y a deux ans est acquise. Nous avons huit directions régionales en place, aux compétences définies, trois directions départementales interministérielles qui ont complété les services académiques d'un côté, les finances de l'autre. Il reste néanmoins une partie du travail à faire : c'est la dimension immobilière. Il faut que les équipes qui viennent d'horizons différents soient dans leurs murs et se retrouvent ensemble. La démarche est engagée mais pas terminée.

Cela passe par l'installation de l'Agence régionale de santé (ARS) dans le bâtiment Onix. Le directeur y est depuis début septembre et l'emménagement sera terminé le 15 octobre. Dans la foulée, la direction départementale des territoires et de la mer (ex direction départementale de l'équipement et direction départementale de l'agriculture et de la forêt) va pouvoir emménager dans les anciens locaux de la direction régionale des affaires sanitaires et sociales, et la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) va récupérer au printemps les locaux de la rue de Tournai qui étaient ceux de la DDE-DRE. Mon ambition est que dans un an l'ensemble de ces mouvements soient terminés.

Et le rectorat ?

Sur le plan immobilier, c'est sous ma responsabilité. Il fait partie du schéma immobilier de l'Etat. Ce n'est pas lié à la RGPP, mais au fait que ses locaux ne sont pas fonctionnels. Il y a effectivement un projet de construction d'un nouveau bâtiment sur Euralille, Nous sommes en discussion avec l'administration centrale sur les échéances de financement.


Où en est le contrat de projet Etat-région, dont on n'entend plus guère parler?

Le niveau d'exécution s'élève à 45 %, soit la moyenne nationale. Ce sont des projets dont on parle moins mais qui sont bien réels sur le terrain. Pour vous donner un seul exemple, la restructuration des voies de la gare Lille Flandres, pour augmenter la capacité de la gare, est désormais lancée. Cela permettra de recevoir plus de trains dans cette gare déjà engorgée et qui risque de l'être encore plus.

Propos recueillis par Thierry Becqueriaux et Olivier Ducuing

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