La Socarenam navigue sur la croissance
Boulogne-sur-Mer. Le chantier naval remporte les appels d’offres coup sur coup, avec un carnet de commandes sur cinq ans, et une cinquantaine d’embauches en vue.
« On a prouvé nos capacités auprès de la Direction générale de l’armement », se félicite Philippe Gobert, pdg de la Socarenam depuis 2002. La DGA vient à nouveau de retenir le chantier naval boulonnais, à l’issue d’un appel d’offres pour la construction de trois vedettes côtières de surveillance maritime (VCSM).
Deux d’entre elles seront construites sur le site de Boulogne, l’autre sur celui de Calais. Déployés entre la Guyane du nord et au le port de Roscoff en Bretagne, ces navires permettront à la Marine nationale de poursuivre sa mission de police des pêches, surveiller les eaux françaises et lutter contre les trafics illicites. Ils compléteront la flotte de 24 vedettes actuellement utilisées par la gendarmerie maritime. Pour la Socarenam, cette commande de 19,5 M€ creuse un peu plus l’écart avec ses concurrents. « Notre bureau d’études interne nous permet d’être réactifs et de faire du sur-mesure. A cela s’ajoutent des coûts de structures un peu plus faibles qu’ailleurs... c’est comme cela qu’on fait la différence ! », estime Philippe Gobert, qui se targue d’une croissance « contrôlée » d’année en année.
L’an dernier, la Socarenam avait déjà remporté, au côté de l’équipementier industriel francilien CNIM, la commande de chalands de débarquement français (14 unités pour 65 M€). Avant de remporter quelques mois plus tard la commande de six patrouilleurs, destinés à remplacer ceux présents en outre-mer d’ici à 2025.
D’après le dirigeant, sa société – également présente à Dunkerque, Saint- Malo et Étaples,– dispose d’un plan de charge pour cinq ans, avec un chiffre d’affaires entre 45 et 65 M€. De quoi lui permettre de se consacrer davantage à l’export dès cette année. Dans son viseur : des appels d’offres en Pologne et au Liban notamment. Philippe Gobert annonce le recrutement d’une cinquantaine de personnes à court terme. Qui viendront renforcer les 250 salariés (dont 180 en région) de son entreprise.
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