Thrombose, asphyxie, paralysie

Chaque année les médias trouvent de nouveaux mots pour décrire la situation de la métropole lilloise à l’arrêt. Ne soyons pas injustes ; nos reproches s’adressent certes aux princes qui nous gouvernent mais surtout à ceux qui nous gouvernèrent il y a bien longtemps. Le péché originel de la Mel, ce sont les premiers conseillers communautaires qui le commirent il y a des lustres en sacralisant les terres agricoles. Les milliers d’hectares qui avaient vocation à devenir des millions de m2 à bâtir sur ce vaste territoire communautaire sont encore et toujours cultivés en blé, betteraves et pommes de terre alors que le dixième suffirait largement pour le maraîchage. De généreuses indemnités permettraient à nos paysans de devenir agriculteurs en s’installant dans les riches terres à blé de Picardie. Donnons leur cinquante ans ; nous ne voulons pas assassiner les koulaks.

Ces incorrigibles gens du Nord veulent en effet comme nos voisins belges ou anglais une maison prolongée par un jardin, fut-il mouchoir de poche. Ils galèrent dès lors matin et soir pour trouver le terrain de leurs rêves au bout des cinq autoroutes qui convergent vers le territoire métropolitain.

Ceux qui nous gouvernent aujourd’hui restent sourds aux plaintes de ces malheureux qui votent dans les petites villes et les villages de cette métropole périphérique et auraient de bonnes raisons d’enfiler leurs gilets jaunes. Comme les médecins de Molière, ils font semblant de s’agiter autour de ces cinq grands malades mais sont impuissants à guérir leurs maux :

Le Président de la Mel ? Il a trop à faire avec le doublement de son métro. La maire de Lille ? Comme la reine du Danemark, elle pourrait si elle le voulait se rendre en vélo à son bureau et faire ainsi plaisir aux gentils écolos.

Le Président du Département ? Ce n’est ni de l’aide sociale ni de la culture, alors il regarde ailleurs. Le Président des Hauts-de-France ? Il a remis aux calendes grecques l’exceptionnel tire-bouchon que représentait ce RER Grand Lille doté de ses quatre gares voulu par son prédécesseur. Il a d’ailleurs aménagé son van en bureau où il travaille, que son chauffeur roule ou soit à l’arrêt.

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