Crèche à la demande facilite l'accueil occasionnel
Alban Gamot. Sa plateforme permet la réservation en temps réel de places vacantes dans plus de 200 crèches à l'échelle nationale.
Chaque jour, 90 000 places temporaires sont disponibles dans les crèches françaises. Et pourtant, à chaque rentrée son lot de parents inquiets car sans solution de garde. A son retour de Chine, où il a travaillé quatre ans comme manager, Alban Gamot a lui aussi été confronté à ces difficultés de garde pour son fils cadet. « Après plus d’un an sur liste d’attente, une structure nous a proposé une place occasionnelle. On ne savait même pas que c’était possible ! », se souvient le Nordiste, ingénieur HEI. C’est de cette expérience personnelle que naît en 2020 Crèche à la demande. Installée à Euratech, où elle a été incubée, la société développe une plateforme numérique permettant la réservation de places occasionnelles en crèche. Les structures d’accueil indiquent sur un planning leurs places disponibles. Celles-ci sont visibles par les familles en attente qui peuvent alors procéder à la réservation en temps réel.
« C’est un gain de temps pour les crèches qui jusqu’alors devaient contacter les familles par téléphone, explique Alban Gamot. L’autre avantage est un taux d’occupation en hausse de 7% en moyenne ». La plateforme est accessible via un abonnement mensuel de 50 € HT pour les crèches, mais totalement gratuite pour les familles inscrites sur leur liste d’attente.
Plus de 200 crèches municipales, associatives et privées du pays — dont une trentaine en région — utilisent l’outil de Crèche à la demande. Alban Gamot vise les 300 structures fin 2022. A son lancement, sa société a été soutenue par la Région, Bpifrance ou encore HDFID à hauteur de 120 K€ au total. Crèche à la demande emploie aujourd’hui sept personnes pour 150 K€ de chiffre d’affaires. Son fondateur ambitionne le cap des 1 500 crèches clientes pour 1 M€ de chiffre d’affaires en 2024, avec un effectif doublé.
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