Des graines d’entrepreneurs à l’honneur
Ce jour-là, les jeunes avaient décidé d’être à la hauteur des adultes. Chacune des 260 mini- entreprises avait un stand dans l’enceinte de Lille Grand Palais, pour présenter les produits fabriqués et convaincre le jury composé de chefs d’entreprises et enseignants. Les élèves connaissaient par cœur leur argumentaire de vente, le niveau de chiffre d’affaires réalisé depuis sep- tembre et l’organigramme de leur groupe. Un esprit entrepreneurial soufflait dans chaque allée de ce salon «professionnel» d’un autre genre. Avec des produits présentés créatifs et de qualité : écouteurs intégrés dans des vêtements, bocaux alimentaires recyclés en kits culinaires et compositions florales, kits de tricotin personnalisables, vélos d’occasions rénovés, projets humanitaires pour le Sénégal... Les gagnants de la journée participeront à la finale parisienne, les 29 et 30 mai, avant la finale européenne à Belgrade. La finale 2019 se tiendra d’ailleurs à Lille.
« Ce sont eux qui vont créer la société de demain »
A l’origine de cette journee se trouve l’association EPA, Entreprendre pour Apprendre Hauts-de-France, presidee par l’entrepreneur Amaury Flotat. Elle développe à l’année des programmes de mini-entreprises dans les écoles, collèges et lycées, avec le parrainage de 170 chefs d’entreprises. Cette année, le président du jury était Jean-Loup Lemaire, fondateur de La Tente des Glaneurs, qui récupère les invendus des marchés pour les redistribuer aux démunis. Pour celui qui a vu son entreprise essaimée dans toute la France et trois pays européens depuis 2010, ce choix n’est pas neutre : « c’est une manière de montrer qu’une entreprise solidaire peut réussir ! » Pour lui, ouvrir les jeunes à l’entrepreneuriat est important : «Dans notre société de consommation où on a tout facilement, cette sensibilisation permet de leur rappeler que ce sont eux qui vont créer la société de demain.» Un sentiment partagé par Dominique Dalle, directrice régionale d’EPA : «60% des collégiens d’aujourd’hui feront un job qui n’existe pas encore. Ils auront à inventer les métiers de demain. Leur faire découvrir l’entrepreneuriat est un moyen de developper leur creativité, de l’audace et un leadership pour porter un projet plus tard.»
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