ZAC offre une nouvelle vie aux lunettes
Ophélie Vanbremeersch et Antoine Lamblin collectent vos anciennes montures, les reconditionnent pour les revendre à petit prix. Leur première boutique ouvrira en avril.
Une fois remplacées, nombre de paires de lunettes prennent la poussière dans nos tiroirs. On estime à 100 millions le nombre de lunettes inutilisées en France. Pendant ses études d’économie finance à la Catho, Ophélie Vanbremeersch, 21 ans, s’est penchée sur le sujet. Début 2020, elle crée ZAC avec la volonté de collecter, reconditionner et revendre à moindre coût ces lunettes inutilisées. Rapidement, Antoine Lamblin, ancien opticien de 24 ans, rejoint l’aventure. Malgré la pandémie, les jeunes Nordistes peaufinent leur projet.
Le concept séduit. Si bien qu’en seulement quelques mois, ZAC remporte le soutien de la structure parisienne Live for Good (10 K€), d’Enactus (10 K€), du gouvernement via l’appel à projets Pépite (10 K€), de la Catho (30 K€), mais aussi de la MEL avec la campagne de crowdfunding MEL Makers (6 K€).
Incubée dans l’accélérateur Rev3 à Lille, ZAC peut également compter sur BNP Paribas qui lui a permis d’avoir ses 900 premières montures (remises par les collaborateurs) et qui a installé des boîtes de collecte dans ses 170 agences régionales.
La jeune société reconditionne ses montures au sein de l’entreprise adaptée AlterEos à Tourcoing avec l’aide de quatre salariés en situation de handicap. « Parmi les montures, 50% sont reconditionnées, repolies et remises à neuf. 20 à 30% partent dans le réseau humanitaire et environ 20% ne sont pas recyclées car trop abîmées », explique Ophélie. Incapable de les recycler pour le moment, ZAC stocke les verres et recherche un verrier français ou européen qui pourrait les utiliser. Après un investissement de 20 K€, ZAC inaugurera début avril sa première boutique à l’Usine de Roubaix.
Elle y vendra ses montures aux alentours de 49 €, soit environ trois fois moins cher que chez les opticiens traditionnels, indique Antoine. ZAC, qui ambitionne de devenir la première enseigne d’optique d’économie circulaire, espère proposer 90% de ses montures à moins de 100 € pour permettre à ses clients d’être remboursés à 100% par leur mutuelle.
La marque vise la vente de 520 montures la première année, plus de 1600 la seconde. Avant d’atteindre les 1700 ventes par boutique et par an dès 2024.
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