Bioline prépare la troisième voie agricole dans le Nord
Une extension sur 1,7 hectare supplémentaire, la construction de trois nouveaux bâtiments et l'arrivée de nouvelles techniques de triage et d'enrobage des semences : la station de multiplication des semences (à distinguer du métier d'obtenteur) de Bioline, à la Chapelle d'Armentières, vient de faire l'objet d'une sérieuse remise à niveau. L'investissement, cofinancé part Bioline Group et NPZ, s'est élevé à 11 M€. Bioline, holding de l'union de coopératives InVivo dédiée à l'agriculture, décline ici la stratégie du géant français. « C'est le siège global des semences du groupe ; dans le cadre de notre plan stratégique « 2025 by InVivo », on a décentralisé nos filiales », explique Thierry Blandinières, DG du groupe, à Eco121. L'activité semences représente déjà un chiffre d'affaires de 172 M€ avec 220 salariés, dont 100 sur le site nordiste, ce qui en fait le numéro un français. Elle a vocation à croître de 50% à horizon cinq ans, anticipe Thierry Blandinières. « c'est un signe fort de pérennité pour les activités semences « made in France », complète Laurent Marty, DG de Bioline by InVivo. Parmi les enjeux des développements de l'unité de la Chapelle d'Armentières, les dernières technologies de pelliculage et d'enrobage des semences permettent aux exploitants de réduire jusqu'à un facteur 10 les intrants. Associée à d'autres techniques (biocontrôle, agriculture connectée,...), InVivo veut ainsi proposer une véritable « troisième voie » aux agriculteurs. L'unité permet aussi désormais de réaliser des petites séries pour proposer du sur-mesure. L'investissement s'accompagne aussi d'amélioration des process de fabrication, avec par exemple un nettoyage automatique des machines ou une diminution des manipulations.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Mäder croît, déménage et lève 19 M€
Villeneuve d’Ascq. Une acquisition industrielle, un déménagement du siège à la Haute-Borne et un gros partenariat avec un équipementier aéronautique : le calendrier de Mäder est pour le moins chargé.
Lesaffre s'offre un "Baking Center" en Autriche
Le géant de la levure dédie sa boulangerie industrielle expérimentale autrichienne entièrement à ses clients industriels.
JC David : passage de témoin en douceur
Boulogne-sur-Mer. Sous la conduite d'un nouveau capitaine, le spécialiste du poisson fumé va investir 1,1 M€ pour désengorger l'outil, en restant fidèle à la qualité.
Verbrugge prépare son usine du futur à Templemars
Lille. Le spécialiste du revêtement de surfaces va investir 6,2 M€ dans une usine entièrement automatisée aux capacités fortement accrues.
Ingénierie : Elysis met le turbo
Villeneuve d’Ascq. Le cabinet d'ingénierie s'implante à Paris puis Nantes et Le Havre en 2019. Avant d'attaquer l'international.
Aluminium Dunkerque repart pour 25 ans avec GFG
Loon Plage. Le britannique GFG reprend les clés de la première fonderie d’aluminium d’Europe. Et annonce 100 à 140 M€ d’investissements en trois ans.
Lhotellier se lance dans la promotion immobilière
Amiens. Le groupe familial spécialisé dans le BTP intègre de nouvelles activités amont. Il vise une cinquantaine d’opérations via sa nouvelle filiale Valcity.
Cheveux STMM poursuit sa croissance dans le matériel de tri
Mesnil-Saint-Nicaise. Reprise il y a trois ans par le petit-fils du fondateur, l'ex-filiale de RosRoca se refait une place sur le marché des machines de convoyage et de tri.
Le groupe Baron complète sa palette dans la robotique automobile
Calais. L’ETI familiale reprend le denaisien DIC Technology, avec de fortes synergies attendues.
Peignage Dumortier retrouve confiance et croissance
Tourcoing. Le tout dernier peignage textile de France repart avec de belles ambitions.